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Sport Publié le 13 mars 2024 | Abidjan.net

Grand-Bassam: les performances macroéconomiques de la Côte d’Ivoire passées au scanner à Grand-Bassam

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Grand-Bassam: les performances macroéconomiques de la Côte d’Ivoire passées au scanner à Grand-Bassam

Du lundi 11 au vendredi 15 mars 2024 se tient à Grand-Bassam la 17ème édition de l’atelier de mise en cohérence des agrégats macroéconomiques. 

Procédant le 11 mars à l’ouverture dudit atelier, Mme Minafou Fanta Coulibaly-Koné, Directrice de Cabinet du Ministre des Finances et du Budget, a, dans son allocution, rappelé les enjeux de ces assises et relevé les bonnes perspectives économiques de la Côte d’Ivoire.   

« L’organisation du présent atelier de mise en cohérence des agrégats macroéconomiques revêt un double enjeu. Il permet de préparer la deuxième revue du Programme Economique et Financier (PEF) 2023-2026 prévue du 27 mars au 6 avril 2024, ainsi que la première revue de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD). Ainsi, vos travaux permettront d’évaluer les performances économiques à fin 2023, de procéder à l’actualisation des projections sur la période 2024-2028, et de faire bilan à mi-parcours de la mise en œuvre des réformes structurelles du programme économique et financier », a-t-elle indiqué.

Poursuivant, la Directrice de Cabinet a indiqué que dans un contexte économique mondial marqué par le durcissement des conditions de financement et les tensions inflationnistes, la Côte d’Ivoire maintient son dynamisme économique avec un taux de croissance qui ressort à 7,4% en 2021, 6,7% en 2022, avant de préciser que l’année 2023, il est estimé à environ 7%. Elle a ajouté que la bonne exécution du PND 2021-2025 et la poursuite des réformes structurelles subséquentes ont contribué à assurer la résilience du cadre macroéconomique. Ainsi, l’inflation a été contenue à 4,4% en 2023 après une accélération des prix sur la période 2021-2022. En ce qui concerne le déficit budgétaire, il a été réduit à 5,2% du PIB en 2023 contre 6,8% en 2022, dans la perspective de la consolidation budgétaire à 3% en 2025. Quant au déficit courant, il serait contenu à 5,8% en 2023, après 7,7% en 2022 grâce à un regain de l’excédent commercial. Quant au risque de surendettement, il devrait rester modéré.


« Pour consolider ces acquis en prenant en compte la dimension climatique, la Côte d’Ivoire a engagé des négociations avec le FMI en vue d’accéder à la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD) pour un montant de 975.6 millions de DTS (ou 150 pour cent de la quote-part équivalent à environ 1,3 milliard de dollars E.U.). Cet instrument aidera le Gouvernement à mettre en œuvre les politiques et réformes nécessaires pour soutenir la stabilité de sa balance des paiements et pour faire face aux défis structurels à plus long terme liés aux conséquences économiques du changement climatique. La conclusion de ces négociations repose sur l’engagement de mise en œuvre d’une matrice de seize (16) mesures de réformes devant renforcer les efforts d’adaptation et d’atténuation au changement climatique », a expliqué la Directrice de Cabinet du Ministre Adama Coulibaly. 

Toujours au titre des perspectives, elle n’a pas manqué d’évoquer le récent rehaussement, par l’Agence Moody’s, de la notation de crédit de la Côte d'Ivoire qui passe ainsi de Ba3 (perspective positive) à Ba2 avec “perspective stable’’. Une décision qui, a-t-elle ajouté, confirme la perspective positive octroyée en juillet 2022 et reflète les excellents progrès réalisés par la Côte d’Ivoire au cours de la dernière décennie sur les plans économique, politique, et social, ainsi que la très forte confiance de l'Agence dans l'agenda de réformes du Gouvernement à court et moyen terme. 

Prononçant pour sa part le discours de bienvenue à l’atelier, Silué Klotioloma, directeur en charge du suivi du programme économique et financier au ministère des Finances et du Budget, a fait remarquer que les travaux de cette 17ème édition devront, comme ceux des éditions passées, permettre d’établir la cohérence entre les quatre comptes macroéconomiques à savoir : le secteur réel, les finances publiques, la balance des paiements et la situation monétaire. 


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