Ancien joueur de l'équipe nationale, aujourd'hui entraîneur, Monguéhi Guéhi parle du sacre des Éléphants. Interrogé à "Matin bonheur" (RTI), Monguéhi Guéhi suggère que Faé Ermerse garde son poste d'entraîneur.
L’entente dans le groupe
J'étais dans la peau d'un supporter. C'est là j'ai su que les gens qui ne sont pas sur le terrain souffrent. La Coupe, les jeunes en voulaient, ils avaient la détermination, la combativité et puis l'envie. L’envie, ce mot est très important. Le jeune libéro Evan N’dicka, déjà en Italie, a marqué Osimhen. Le jour du match, Osimhen voulait l'énerver mais il n'est pas tombé dans le piège. Il a fait un grand match. C'est l'un des meilleurs défenseurs actuellement. Les attaquants quand l'un ne peut pas marquer, il fait marquer l'autre. Les Éléphants, c'est un groupe. J'ai aimé le discours de l'entraîneur. Dès qu'il est arrivé, il a dit je suis un compétiteur. Et le message est passé. Le football, c'est un sport de groupe. Quand vous jouez collectivement, offensivement, ce qui est difficile dans le football c'est le côté offensif. Et là, tout était réglé. Les remplacements de l'entraîneur Ermerse Faé étaient bien faits. Pour remplacer un joueur, il discute avec ses adjoints. Guy Demel, avec sa tablette, lit le match. Faé lui, donne de la voix. Il y avait cette entente.
Faut-il maintenir Fae ?
Yeo Martial a prouvé, Zahui François a prouvé Faé Ermerse vient d'arriver. Il faut faire confiance à ces jeunes. C'est parti. Le chemin est ouvert. Le Sénégal a un ancien joueur, c'est pareil pour le Cameroun pourquoi pas nous ? En plus on a le sacre et Faé Ermerse a été désigné meilleur coach.
La différence dans la gestion du groupe
Avant de prendre l'équipe, il a dit je suis un compétiteur. Moi je suis entraîneur, je n'ai rien vu quand Gasset était là. Quand Faé est venu, son message est passé. Quand il sort un joueur, il va vers lui, le tapote et cela remobilise et motive le groupe. Faé faisait confiance à ses joueurs qui sont prêts à se battre pour lui.
Propos recueillis par DJE KM