La 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a pris fin ce dimanche 11 février 2024 avec la belle victoire des Eléphants de Côte d’Ivoire. Avec cette troisième étoile, la Côte d’Ivoire peut être fière d’avoir organisé une CAN exceptionnelle par la qualité de ses infrastructures, le niveau de sécurité, la forte mobilisation et la chaleur de son hospitalité. Pour de nombreux experts, cette édition restera dans les annales du football africain comme la plus belle réussite.
Dans le ciel du football africain, on peut admirer désormais les trois étoiles qui scintillent pour la Côte d’Ivoire. « Jamais deux sans trois ». Le Président de la République l’a dit et les Eléphants de Côte d’Ivoire l’ont fait. « La coupe ne bougera pas ! ».
Terre d’opportunités et d’ouverture, le pays s’était engagé à réussir la plus belle CAN jamais organisée. Ce fut aussi la CAN de tous les possibles. En effet, les confrontations des 52 rencontres ont sonné la fin des complexes et des suprématies. Des faucons ont été abattus en plein vol, entrainant le crash des pronostics.
Et même l’enjeu de certains matchs n’a pas réussi à prendre à défaut l’hospitalité ivoirienne. Terre d’hospitalité et riche de sa diversité, la Côte d’Ivoire a accueilli les 23 autres nations en compétition et leurs supporters pour célébrer la légendaire hospitalité du pays. Sur les réseaux sociaux, ces visiteurs étrangers sont nombreux à témoigner de cet accueil chaleureux.
Et au lendemain du coup de sifflet final de la 34e édition, on peut dire que c’est un pari gagné pour le COCAN. En toute humilité.
Ce résultat est le fruit d’une orchestration minutieuse pour satisfaire à l’exigence de qualité imposée par le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.
Le pays a réalisé d’importants investissements pour offrir des infrastructures sportives aux normes CAF et FIFA et des hôtels aux standards internationaux. Les six stades ont été mis à disposition. Avec autour 24 terrains d’entraînement pour les équipes en compétition dans les cinq villes hôtes. Trois cités CAN de 32 villas dotées de cinq chambres chacune ont été construites à Bouaké, San Pedro et à Korhogo. Des routes ont été réhabilitées ou construites, les plateaux techniques des hôpitaux ont été relevés et des milliers de forces de défense et de sécurité déployées… Chacune des villes choisies a sorti le grand jeu pour que la fête du football continental soit belle. Des sites touristiques, aux us et coutumes en passant par la gastronomie, les produits d’appels étaient en fête pour séduire les visiteurs.
Dans les fans-zones et les villages CAN, les populations ont rivalisé pour offrir aux supporteurs des moments inoubliables de l’art de vivre à l’ivoirienne. Le flocage des maillots par exemple a donné un aperçu de l’humour des Ivoiriens. Les mots sont de la fête. Traits d’esprit, philosophie de vie, prise de position, revendications... chacun y est allé de sa fantaisie. Des expressions colorées qui ont dessiné une fresque sociale savoureuse.
Et pour l’ambiance, les artistes talentueux ont donné de la voix. "Akwaba", l’hymne officiel entonné par le célèbre groupe Magic System, Yemi Alade et Mohamed Ramadan, superstar égyptienne a résonné pour accueillir les délégations. À cette rythmique chaleureuse se sont ajoutées les notes d’Ayoka de la mégastar Alpha Blondy accompagné de Soum Bill, Didi B, Roseline Layo, ou encore l’ode d’exaltation de Josey intitulée « Côte d’Ivoire »… puis tonna le « Coup de marteau » de Tam Sir, Team Paiya, Ste Milano, Renard Barakissa, Tazeboy, Psk L’ouragan que la météo musicale n’avait pas annoncé a déferlé sur le pays, le continent africain menaçant de devenir un tsunami mondial.
Chaque visiteur retournera chez lui avec quelque chose de Côte d’Ivoire. Un mot, un pas de danse, un refrain, une belle rencontre… et surtout cette foi qu’ensemble, l’impossible devient possible.
Et de nombreux mots de l’argot ivoirien coloniseront des vocabulaires au-delà des frontières.
Si tu ne connais pas « enjaillement », il faut « djo », la Côte d’Ivoire est debout. Allons avec ça ! La Côte d’Ivoire est championne d’Afrique.