Il faisait partir des trois hautes personnalités de la République du Congo décorées, le 15 juin, lors de la visite d'État du Président Sassou Nguesso en Côte d'Ivoire. Pour des raisons de calendrier, c'est le 15 décembre que Jean-Jacques Bouya, ministre d'État, ministre de l'Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l'Entretien routier du Congo, a reçu sa distinction à la Grande chancellerie.
Le ministre Jean-Jacques Bouya a été fait commandeur dans l'Ordre national ivoirien.
Le Grand chancelier de l'Ordre national, Ally Coulibaly a indiqué bien avant de lui remettre les insignes de cette décoration, que cette cérémonie représente une bonne opportunité pour célébrer, à nouveau, l'étroitesse des liens entre le Congo et la Côte d'Ivoire.
La visite du Président Denis Sassou NGuesso en terre ivoirienne, en juin dernier, avait, en effet, marqué une étape importante dans la coopération entre les deux pays, en matière de sécurité et de défense, en vue de garantir la paix et la stabilité tant en Afrique de l'Ouest qu'en Afrique centrale.
Ce fut, poursuit, le Grand chancelier, l'occasion pour les deux Chefs d'État de s'engager à mettre un accent particulier sur la coopération agricole, au-delà des questions de sécurité, en l'occurrence, la lutte contre le terrorisme et la piraterie maritime qui étaient au cour de leurs échanges.
Pour lui, il incombe aux responsables d'institutions ou ministères de faire vivre cette amitié ''inaltérable'' entre ces deux pays. « Le Congo et la Côte d'Ivoire, deux carrefours de la civilisation, deux ateliers du dialogue politique », a révélé Ally Coulibaly.
Après avoir reçu sa distinction, Jean-Jacques Bouya a traduit sa reconnaissance au Président Alassane Ouattara et aux autorités ivoiriennes. Il a évoqué la distinction du Président Sassou, élevé, lors de sa visite d'Etat, à la dignité de Grand-Croix de l'Ordre national du mérite de la Côte d'Ivoire. Ce dernier avait d'ailleurs été fait citoyen d'honneur de la ville d'Abidjan et intronisé en tant que chef traditionnel atchan du nom de Sagou, rappelle Jean-Jacques Bouya.
Cyprien K.