La phase opérationnelle de la signature d'accord du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) et du Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL) portant sur sa mise en œuvre du projet « Développement des capacités pour catalyser les actions et les engagements aux niveaux national et mondial pour réduire la pollution plastique y compris dans le milieu marin » a été marquée par l'ouverture d'un atelier d'information et de présentation dudit projet le vendredi 08 Décembre 2003 à Abidjan-Plateau.
Aux dires du Professeur Bernard Ossey Hall, Directeur par intérim du CIAPOL et Coordonnateur du projet, la pollution plastique représente une menace majeure pour l'écosystème terrestre et aquatique. Les déchets plastiques, souvent mal éliminés, finissent par contaminer les sols, les rivières et les océans, mettant en danger la biodiversité. ''Les microplastiques, issus de la dégradation des plastiques plus grands, peuvent contaminer la chaîne alimentaire, avec des conséquences potentiellement graves pour la santé humaine. Cela constitue 3,4% des causes liées à l'échauffement climatique mondial'', a-t-il expliqué.
Toutefois, il s'est réjoui des dispositions prises par l'Etat ivoirien et qui rejoint les nations-unies en prenant un décret dans ce sens le 22 mai 2013 portant interdiction de la production, de l'importation, de la commercialisation, de la détention et de l'utilisation des sachets plastiques.
Pour une solution durable, l'expert onusien en environnement, Mohamed Arabi, Chef de bureau pour l'Afrique de l'ouest a rappelé que la lutte contre les déchets plastiques nécessite une approche globale, impliquant la recherche de solutions de remplacement, l'amélioration des infrastructures de recyclage, la sensibilisation du public et des mesures politiques concertées pour réguler la production et l'utilisation des plastiques. '' Les Nations vont définir en 2024 une stratégie et un plan d'action contre ce fléau et qui va s'imposer à tous les pays du monde,'' a averti le Directeur Général de CIAPOL.
Cyprien K.