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Sport Publié le 28 novembre 2023 | Abidjan.net

Côte d'Ivoire : le salaire net d'un agent de sécurité privée oscille entre 90.000 FCFA et 100.000 FCFA (Patronat)

© Abidjan.net
Côte d'Ivoire : le salaire net d'un agent de sécurité privée oscille entre 90.000 FCFA et 100.000 FCFA (Patronat)

En Côte d'Ivoire, le salaire net d'un agent débutant de la sécurité privée oscille entre 90.000 FCFA et 100.000 FCFA, a révélé le mardi 28 novembre 2023 à Abidjan, Guy Kobenan, le président de la fédération du patronat des entreprises privées de sécurité et de transport de fonds (FENAPEPSCI).


Il s'exprimait à la faveur de la cérémonie de signature officielle d'une convention collective entre les syndicats des travailleurs et les employeurs du secteur de la sécurité privée et du transport de fonds.


Cet accord sectoriel vise ainsi à trouver une solution aux problèmes des acteurs de la sécurité privée en Côte d'Ivoire. 


" Le salaire recommandé pour un débutant de la sécurité privée, c'est le SMIG qui est à 75000 FCFA, la prime de transport à Abidjan étant à 30000 FCFA. Donc, ça fait 105.000 FCFA. Grosso modo, le salaire doit osciller entre 105.000 FCFA et 110.000 FCFA. Mais si l'on retranche les impôts, le salaire net à payer doit osciller entre 90.000 FCFA et 100.000 FCFA ", a dit à la presse, Guy Kobenan, le président de la FENAPEPSCI. 


Selon lui, celui qui veut exercer dans le secteur de la sécurité privée en Côte d'Ivoire doit avoir " comme bible " cette nouvelle convention collective signée de façon consensuelle entre les employeurs et les syndicats de travailleurs. 


" Si cette convention n'est pas respectée, les travailleurs peuvent aller se plaindre à l'inspection du travail. Ceux qui ne respectent pas cette convention auront affaire à l'État de Côte d’Ivoire et à la FENAPEPSCI. Celui qui veut exercer dans le secteur, doit avoir comme bible la convention collective", a affirmé M. Kobenan. 


" Les syndicats et les employeurs ont travaillé dans le sens du consensus. En 2024, nous allons nous faire respecter d'une manière ou d'une autre ", a-t-il soutenu appelant leur ministère de tutelle à s'impliquer davantage la vie du secteur de la sécurité privée.


En retour, Ouleï Louis Bonaventure, le représentant du ministre ivoirien de la Sécurité et de l'intérieur , a assuré du soutien de son département ministériel à ce secteur d'activités. 


Poursuivant, le représentant du ministre Vagondo Diomandé a invité les acteurs du secteur de la sécurité privée au respect de cette convention collective afin de faire " rayonner" ce secteur. 


" Nous souhaitons que cette convention collective soit un début de résolution des maux qui minent notre secteur ", a indiqué, pour sa part, Yao Kouassi, le porte-parole des syndicats du secteur de la sécurité privée. 


Par ailleurs M. Kouassi a dénoncé des entraves à la liberté syndicale appelant les entreprises de sécurité privée à favoriser la création des syndicats de travailleurs. 


" Il n'y a pas de business sans capital humain. L'entreprise durable se construit avec des travailleurs dans les meilleurs conditions de travail ", a estimé Édouard Ladouyou, le chef du département capital humain de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire ( CGECI, patronat).


En outre, M. Ladouyou a exhorté, à son tour, au respect de cette convention collective par les acteurs du secteur de la sécurité privée en Côte d'Ivoire. 


L.Barro

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