x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le 23 novembre 2023 | Abidjan.net

Côte d'Ivoire : les violences basées sur le genre au coeur du Mino film festival

© Abidjan.net
Côte d'Ivoire : les violences basées sur le genre au coeur du Mino film festival

La première édition du Mino film festival s'est tenue ce jeudi 23 novembre 2023 au majestic hôtel ivoire à cocody. 


Ce festival a pour but selon l'initiatrice, Prudence Maïdou, de traiter de la violence basée sur le genre. Elle a révélé que «l’idée est venue car c’est un sujet qui est rarement abordé au cinéma. C’est quelque chose qui est banalisé, j’ai eu envie d’interpeller les parents qu’il y a pas que la femme qui est victime mais aussi les enfants», a t-elle ajouté. De plus, elle a indiqué qu’elle fera «asseoir, le festival en Côte d’Ivoire sur trois ans mais le concours est panafricain». 


Au programme de ce festival, deux panels et la projection d’un film produit par Mobali production sur les violences basées sur le genre dénommé “Mino” qui signifie “Nos mères” en langues fon du Bénin et qui symbolisait “les Amazones du dahomey“, dans lequel la co-productrice, Prudence et Idriss Babanani, son co-producteur laissent voir une petite fille affecté par les violences faites à sa mère qui les cachaient avec le maquillage. 


Prudence Maïdou, a traduit ses émotions. «Je suis émue parce-que c’est mon premier film en tant que productrice » et d’ajouter, «Ça été un film de coeur, un film panafricain…Ce message touche tout le monde », a t-elle traduit. Satou Baba de la Centrafrique a été l’une des actrices principales en plus du journaliste Philippe di Nacera qui a révélé qu'il a accepté de jouer ce rôle car il est «sensible à la cause des femmes et la place de la femme dans la société », et Jessie Leban qui a joué le rôle de la fille. 


Les deux Panels ont vu la participation du Président de l’organisation he for She, (lui pour elle), Jean-Claude Diplo, LT Yapo Yapo Apollinaire, Franck Vlehi, réalisateur et producteur de film, Aissata Sidibé-N'dia, fondatrice de Yelenba "Women in action", Félicité Kramoh, PCA de Akwaba Mousso, la présidente de l’association “Stop au chat noir”, Aimée Kouassi, la présidente de la ligue Féminine, Méganne Boho sur deux thématiques, notamment ”brisons le silence” et “les actrices engagées”. 


Au sortie de ce festival, la campagne annuelle internationale dénommée « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles » va démarrer ce samedi 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et prendra fin le 10 décembre 2023, qui marque la Journée des droits humains, ce sera la suite du mino festival avec les 16 jours d’activisme sur les réseaux sociaux à travers une campagne digitale. 


En Côte d’Ivoire, les chiffres grimpent pour cause de non dénonciation selon les panélistes, ce sont 208000 victimes en 2021 et 45 300 femmes tuées en 2021 de feminicides dans le monde. Ils ont indiqués que le renforcement des capacités et la formation des personnes qui reçoivent la parole des survivantes, notamment les forces de l’ordre peut aider à sauver plus d’une. 


R-SEKONGO

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ