Dans le cadre de la caravane #Enlignetousresponsables#, l’équipe de sensibilisation a marqué une halte dans la commune d’Adjamé, le mercredi 11 octobre 2023. Monsieur Kobon Abin, sous-directeur chargé de la formation et du développement des compétences, au Ministère de la Communication et de l'Economie Numérique, a souligné que cette campagne concerne autant les jeunes gens que les hommes du 3ème âge.
Orientée vers la jeunesse pour leur implication directe dans l’usage abusive et intensive de l’Internet, la campagne de sensibilisation à l’usage responsable de l’Internet vise aussi les hommes du 3ème âge, à en croire Monsieur Kobon Abin.
« Les hommes du 3e âge sont également concernés par cette campagne », a-t-il indiqué dans ses propos, pour la simple raison qu’ils consomment aussi l’Internet au même titre que la jeunesse. Cette affirmation, a-t-il souligné, relève de l’Etude menée récemment par l’ENSEA dans le cadre de la présente campagne de sensibilisation en vue de définir les tranches d’âge consommatrices de l’Internet.
« Il faut que nous puissions assainir le milieu de l'internet au niveau de la transaction (…) pour faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit une destinations fiable », a-t-il plaidé. D’ailleurs, cette campagne, s’est-il félicité, s'inscrit dans le cadre régalien du ministère. « Nous nous engageons donc à assainir le milieu », a-t-il pris l’engagement, tout en invitant les différents usagers à éviter de tomber dans la facilité, en optant pour une utilisation responsable de cet outil de communication, notamment les réseaux sociaux.
Le lieutenant Zokou Bi de la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) s’est appesanti sur la diffamation et la manipulation sur Internet. Il ressort de son intervention que l’on doit faire attention sur la toile, relativement au traitement dégradant de certaines images que nous faisons par dépit ou par simple jalousie. Car, dira-t-il, la victime peut saisir la PLCC pour diffamation. Il en est de même pour les injures et autres formes de chantages sur Internet. Il est donc important d’en faire bon usage, parce que toute publication malencontreuse suit son auteur pendant des années.
« Ne publiez pas n’importe quoi et n’importe comment sur les réseaux sociaux. Tout ce que vous publiez sur Internet vous suit pendant des années et cela pourra vous être préjudiciable une fois le téléphone égaré », a-t-il conseillé, tout en invitant les victimes à porter plaintes à la PLCCI. « Si vous faites objet de menace, de harcèlement et de chantage sur internet, venez chez nous porter plaintes », a conseillé lieutenant Zokou. Les bourreaux qui se croient cachés derrière leurs ordinateurs ou téléphones, a-t-il dit, seront arrêtés et jetés en prison pour des peines d'emprisonnement allant de 10 à 20 ans.
Par ailleurs, il a invité l’assemblée à éviter de mettre des images compromettantes dans les téléphones portables.
Monsieur Kamagaté Ibrahim, 3ème adjoint au maire, représentant le maire Farikou Soumahoro, a salué le Ministère pour cette initiative. À l’endroit des usagers des réseaux sociaux, notamment les jeunes gens, il demande de la prudence et de la responsabilité. « Évitons de dire n'importe quoi sur les réseaux sociaux », a-t-il conseillé. Mieux, il a invité la jeunesse de sa commune à faire attention sur la toile, tout en promettant que la campagne va continuer dans la commune d’Adjamé. « Nous allons continuer la sensibilisation auprès de nos populations », a-t-il promis.
Cette caravane qui se veut nationale, a déjà sillonné les régions de Man, San-Pédro, Daloa, Bouaké, Korogho et Bondoukou. Dans le District Autonome d’Abidjan, Adjamé est la troisième commune après celles de Treichville et du Plateau.
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