Au Maroc, 2.012 morts et 2.059 blessés, c'est le dernier bilan provisoire, du séisme de magnitude 6,8 qui a frappé le pays dans la nuit de vendredi à samedi. Et au lendemain du tremblement de terre, les secours s'activent et la solidarité s'organise, dans un contexte difficile.
Selon la Croix-Rouge internationale, les besoins d'aide du Maroc sont immenses. « Ce ne sera pas l'affaire d'une semaine ou deux (...) Nous tablons sur des mois, voire des années de réponse », a averti dans un communiqué Hossam Elsharkawi, directeur pour le Proche-Orient et Afrique du Nord de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Accéder aux villages isolés
Plus de la moitié des victimes ont été recensées à Al-Haouz et à Taroudant, plus au sud, deux zones rurales montagneuses au coeur du Haut Atlas, selon le ministère de l'Intérieur. Des zones difficiles d'accès donc. C'est le premier défi, selon Karim Tazi, le fondateur de la Banque alimentaire marocaine, joint par Claire Fages, de la rédaction Afrique : débloquer les routes vers les villages du Haut-Atlas, encombrées par les gravats.