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Sport Publié le 6 septembre 2023 | L’intelligent d’Abidjan

Municipales et régionales -Les recommandations Boga Sako à la Cei, au Rhdp et à l’opposition

© L’intelligent d’Abidjan
Municipales et régionales -Les recommandations Boga Sako à la Cei, au Rhdp et à l’opposition

La mission d’observation de la fondation internationale pour l’observation et la surveillance des droits de l’homme et de la vie politique estime que la Commission électorale indépendante (Cei) a manqué de professionnalisme à l’occasion des élections couplées régionales et municipales du 2 septembre 2023.


Elle l’a fait savoir par la voix de son président Boga Sako Gervais au cours d’une conférence de presse le mardi 5 septembre 2023 dans un réceptif hôtelier d’Abidjan.


Selon le président de la Fidhop, le retard constaté au niveau du début des votes dans certaines localités est énorme, très regrettable, même condamnable. Cela, met, selon lui, en doute le professionnalisme de la Commission électorale indépendante (Cei), principale organisatrice des élections en Côte d’Ivoire.


Pour Boga Sako , le Rhdp qui a remporté ces élections de façon écrasante, devrait œuvrer à ce que le jeu électoral soit plus ouvert, juste, transparent et offrir une chance égale à tous candidats.


La Fidhop a affirmé également que l’opposition ivoirienne devrait tirer toutes les leçons de sa débâcle à ces élections du 2 Septembre 2023 et plutôt mettre en avant l’intérêt général, en faisant le choix des meilleurs candidats lorsque cela est nécessaire.


Pour les élections à venir, la Fidhop propose que certaines dispositions soient prises, pour un plafonnement des dépenses de campagne électorale aux élections, municipales, régionales, sénatoriales, législatives et à la présidentielle parce que, dit-elle, sur le terrain, certains candidats « écrasent « leurs adversaires avec leurs fortunes.


Pour briser toute suspicion sur la Commission électorale indépendante dont des agents ont souvent, a-t-il dit, des familiarités avec le parti au pouvoir, la Fidhop recommande que la Cei centrale et les Cei locales soient totalement réformées, pour être dirigées par des acteurs de la société civile (comme en 2000) avec des représentants d’institutions de l’État. Ces derniers devaient avoir le statut d’observateurs, sans droit de vote.


Moustapha Ismaila

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