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Sport Publié le 8 juillet 2023 | CICG-Côte d’Ivoire

Accès à la poche de sang à 3 000 FCFA : des bénéficiaires des zones frontalières du Nord expriment leur soulagement

© CICG-Côte d’Ivoire
Accès à la poche de sang à 3 000 FCFA : des bénéficiaires des zones frontalières du Nord expriment leur soulagement

Ouangolodougou, le 07 juillet 2023- Aujourd'hui, grâce à la politique sociale du gouvernement qui s'inscrit dans la Vision 2030 du Président de la République pour ''Une Côte d'Ivoire solidaire'', toutes les couches sociales, plus particulièrement les plus défavorisées, ont accès à la poche de sang à 3 000 FCFA aussi bien dans les établissements sanitaires publics que privés depuis mars 2022.


Dans les zones frontalières du Nord où le nombre de décès liés au manque de sang est élevé, les efforts du gouvernement ivoirien, à travers le deuxième Programme social du Gouvernement (PSGouv 2), ont amélioré l'accès des populations de ces localités au sang.


Seydou Diko, un jeune berger peulh âgé de 25 ans, souffre d'un paludisme grave à forme endémique qui a entraîné une anémie sévère. Venant de Sipinadjo, un village de Ouangolodougou, il est arrivé à l'hôpital général de cette ville le 04 juillet. Son frère aîné, Adama, a payé deux poches de sang à 6 000 FCFA à raison de 3 000 FCFA l'unité à la pharmacie dudit hôpital.


''Le médecin vient de nous prescrire une troisième poche de sang ce 05 juillet à cause de l'état de mon petit frère. Sincèrement, nous avons reçu un bon accueil. Mon frère va mieux aujourd'hui. C'est un agent de santé qui m'a accompagné et c'est lui qui apporté la poche de sang'', témoigne Adama Diko.


À l'hôpital baptiste de Ferkessédougou, le petit Laha Sidibé, un enfant de 2 ans, fait un paludisme grave. Sa maman venue de Gbanonon avec lui, n'a déboursé que 3 000 FCFA .


Dans la même ville, mais cette fois à l'hôpital général, dame Oumou Coulibaly vient d'accoucher ce 05 juillet par voie basse. Cependant, elle fait une hémorragie post-partum (saignement après l'accouchement). C'est une des sages-femmes qui s'est occupée de l'acquisition du liquide précieux en attendant qu'un de ses parents ne se présente. Le cas échéant, l'hôpital prend sur lui d'endosser les frais.


Non loin de la salle de maternité, se trouve en urgence chirurgicale Telgaté Som qui a été opéré, la veille, d'une hernie bilatérale. Originaires de Djiwlédji, village situé derrière Kong, Telgaté et son grand frère Binorté ont salué le gouvernement pour avoir facilité l'accès au sang, surtout pour eux ''en zone rurale vivant avec peu de moyens financiers''.


Dr Issouf Koné est le chirurgien médecin chef dudit hôpital. ''Cette mesure d'uniformisation du coût de la poche de sang par le gouvernement est salutaire. Depuis que cette mesure a été prise, beaucoup d'efforts ont été faits et les populations fréquentent de plus en plus les hôpitaux en cas d'anémie''.


Dans le cadre d'une mission conjointe terrain dans ces localités, une délégation de la Coordination générale du PSGouv conduite par son Coordonnateur général, Non Karna Coulibaly, et une équipe du Centre national de Transfusion sanguine (CNTS) conduite par le Pr Yassongui Sékongo, ont pu échanger avec ces bénéficiaires.


Avant l’uniformisation des prix, la poche de sang était accessible dans les hôpitaux généraux et formations sanitaires publics au prix de 2 000 FCFA contre 6 000 FCFA dans les Centres hospitaliers universitaires (CHU). Dans les cliniques et établissements privés, la poche de sang pouvait aller jusqu'à à 25 000 FCFA.

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