En Côte d’Ivoire, premier producteur mondial d’anacarde, la production reste élevée : 1,1 million de tonnes pour cette année. Seulement, cet exportateur de noix brutes de cajou subit de plein fouet la crise qui touche le marché international, et par ricochet, les acteurs locaux de cette filière aussi : plusieurs industriels attirent l’attention sur les risques de faillite qui pèsent sur leurs entreprises, et ce, malgré des mesures de soutien du gouvernement.
Ces deux derniers mois, la demande d’anacarde est restée limitée et à des niveaux très bas : le prix bord champ oscille entre 150 et 200 francs CFA le kilo, bien loin du prix officiel fixé à 315 francs CFA/kg. Résultat : les producteurs d’anacarde se retrouvent avec des stocks importants dans leurs réserves : il reste environ 130 000 tonnes entre les mains des producteurs, selon le CCA. Des stocks, qui peuvent se détériorer à mesure que la saison des pluies progresse.