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Sport Publié le 30 avril 2023 | CICG-Côte d’Ivoire

Chaîne de valeur du tilapia d’élevage en Côte d’Ivoire : un atelier d’introduction de la FAO à la biosécurité pour réduire les risques et maladies

© CICG-Côte d’Ivoire
Chaîne de valeur du tilapia d’élevage en Côte d’Ivoire : un atelier d’introduction de la FAO à la biosécurité pour réduire les risques et maladies

Abidjan, A l’initiative de la FAO, un atelier d’introduction à la thématique de la biosécurité pour réduire les risques et prévenir les maladies dans la chaîne de valeur du tilapia d’élevage en Côte d’Ivoire, a réuni la direction de l’Aquaculture, la Direction des services vétérinaires, la coordination du projet Fish4 ACP et les experts de la FAO. C’était le vendredi 28 avril 2023 à Abidjan-Cocody.


« Le gouvernement ambitionne de produire d’ici à 2030, 150 000 tonnes de toutes les espèces de poissons pouvant être élevés, et 60 000 tonnes de tilapia contre actuellement 10 000 tonnes. Etant donné que l’intensification de l’élevage implique le risque de maladies, de pathogènes, il est donc nécessaire de prendre les précautions de biosécurité le plus tôt possible pour que cela n'impacte pas négativement notre tilapia-culture dans les années à venir », a indiqué le directeur de l'Aquaculture au ministère des Ressources animales et halieutiques, Ernest Konan Kouakou.


Pour lui, cet atelier permettra à la Côte d’Ivoire, in fine, d’élaborer sa stratégie nationale en matière de biosécurité dans le domaine de l’aquaculture.


De son côté, Arthur Rigaud, consultant FAO, point focal pour la Côte d’Ivoire au sein de l’Unité de gestion du projet Fish4 ACP, a expliqué que la biosécurité est une approche qui doit permettre d’identifier tous les risques de maladies, de pathogènes qui peuvent menacer la chaîne de valeur du tilapia, que ça soit de la production jusqu’à la consommation.


« La biosécurité est une approche collaborative, à travers un partenariat public, privé et académique. Cette approche collaborative développée par la FAO permettra d’anticiper ou d’éviter tout un drame qui peut toucher tout un bassin piscicole », a-t-il précisé.


En termes d’avantages pour la Côte d’Ivoire dont l’ambition est d’augmenter sa production de poisson, selon Arthur Rigaud, la mise en place de ce système de biosécurité pourrait l’aider à anticiper ou éviter de possibles drames liés à l’entrée d’une nouvelle maladie au sein de la chaîne de valeur du tilapia. Car le risque de maladies va probablement augmenter. Cette approche, a-t-il poursuivi, fera également de la Côte d’Ivoire un pays pilote pour la question de biosécurité pour le tilapia.

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