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Sport Publié le 20 mars 2023 | Abidjan.net

Kani : le député Abdoulaye Ben Méïté répond au Ppa-CI, au Cojep et à Amnesty International

© Abidjan.net
Kani : le député Abdoulaye Ben Méïté répond au Ppa-CI, au Cojep et à Amnesty International

L’affaire de Stéphane Kipré, vice-président du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (Ppa-CI), empêché de tenir un meeting à Tiesso dans le département de Kani le 17 février 2023 et les militants de la même formation politique condamnés le 9 mars 2023 après un sit-in au palais de la justice d’Abidjan, continue de susciter des réactions au Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), le parti présidentiel. En tournée dans le département de Kani dans la région du Worodougou, Abdoulaye Ben Méïté, député RHDP de Kani Commune et Sous-préfecture, a tenu à répondre à tous ceux qui ont pris fait et cause pour la défense du parti de l’ancien président Laurent Gbagbo. « Je vais répondre au Ppa-CI, à Amnesty International et au Cojep. Que le monde entier puisse savoir qu’à Tiesso, nous sommes hospitaliers, nous respectons la démocratie, nous respectons les directives du président de la République Alassane Ouattara », a martelé le parlementaire devant ses parents dans l’étape de Tiesso de sa tournée le 14 mars dernier.


S’exprimant généralement dans sa langue locale (le kaniga ou le mahouka), le président de la commission des affaires institutionnelles et administratives à l’Assemblée nationale s’est empressé de s’excuser auprès des siens pour parler en français, histoire d’atteindre certainement les cibles visées. C’est d’abord au Ppa-CI qu’il s’est adressé en insistant sur l’hospitalité de sa région. « Kani est une terre bénie et hospitalière. Kani n’est pas une terre de complaisance. Non seulement Kani ne peut pas être contre la démocratie mais en même temps, Kani ne peut pas donner sa voix à la manipulation, au désordre. Que le Ppa-CI sache où mettre les pieds. Que ce soit à Tiesso ou à Kani, le RHDP saura leur donner la réplique de leurs besoins et habitudes insurrectionnels», a-t-il mis en garde avant de poursuivre : « Il y a Damana Pickass (le secrétaire général du PPA-CI) qui a été convoqué par un juge d’instruction pour être entendu. Car suspecté d’être impliqué dans des faits insurrectionnels. C’est alors que des militants du Ppa-CI ont pensé empêcher la justice de fonctionner en se rendant au tribunal. Les forces de l’ordre les ont interpellés. Placés sous mandat de dépôt, ils ont été jugés et condamnés. Le Ppa-CI espère que cette condamnation constitue un recul de la démocratie, de la liberté de réunion et d’opinion. Leur condamnation est plutôt l’expression d’un recul de la bêtise et de la manipulation. Leur condamnation est le recul de la ‘’voyousie’’ en Côte d’Ivoire car leur sanction est conforme à la loi. Ils ont été condamnés pour trouble à l’ordre public. Il faut que le Ppa-CI ouvre le code pénal. Je ne souhaite pas la condamnation ou la prison à mon pire ennemi. Nous sommes des gens de foi. Nous sommes des musulmans. Nous sommes des gens sensibles. Mais la Côte d’Ivoire est au-dessus de tout ça ».


Ensuite, Abdoulaye Ben Méïté s’est adressé à l’ONG internationale qui promeut la défense des droits de l'Homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l'Homme. « Où était Amnesty International quand les jeunes du RDR (qui s’est mué en RHDP) étaient poursuivis...? Avant de juger , il appartient à Amnesty International d’ouvrir le code pénal en vigueur en Côte d’Ivoire. Le respect des droits de l’Homme, c’est le respect de la loi . Qui n’est pas sous les ordres du président de la République ni du procureur de la République. Il prend ses initiatives en son âme et conscience».


Le député de nation a terminé son réquisitoire en remerciant Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (Cojep) qui ‘’participe à la réconciliation des fils et filles de la Côte d’Ivoire’’. « Je voudrais lui dire que Kani se tiendra à sa disposition chaque fois qu’il s’inscrira dans la logique qui a été tracée par ce grand président, Alassane Ouattara », a-t-il dit au patron des ex-Jeunes patriotes. Toutefois, ce n’est pas Blé Goudé qui intéresse le célèbre avocat. « Je voudrais parler au Cojep dont j’ai lu un communiqué signé de son porte-parole. Si j’apprécie l’élégance du discours, je n’apprécie pas la teneur. Le Cojep s’est permis de prendre fait et cause dans son intervention pour les inepties qui ont été racontées par Stéphane Kipré en faisant croire que ce qui est arrivé à la délégation du Ppa-CI pouvait faire craindre pour la cohésion sociale. Il appartenait au Cojep de venir à Tiesso demander exactement ce qui s’est passé et d’aller à Kani pour avoir une information correcte avant de se définir et se déterminer. C’est de l’amateurisme. Un parti politique ne fait pas preuve d’amateurisme. Avant de donner une information, il faut la vérifier. Faute de l’avoir fait, le Cojep a erré. Le Cojep devrait s’inscrire dans une logique de pardon en condamnant cette pratique rétrograde des militant du Ppa-CI qui ont pensé qu’en se regroupant devant le palais de la justice, ils pouvaient empêcher la justice, la loi et le droit de s’exprimer », a déclaré Abdoulaye Ben Méïté.


Ok, Une Correspondance particulière

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