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Sport Publié le 7 février 2023 | AIP

Plus de 4 800 morts après les trois secousses sismiques qui ont frappé la Turquie et la Syrie

© AIP
Plus de 4 800 morts après les trois secousses sismiques qui ont frappé la Turquie et la Syrie

Abidjan - Selon le dernier bilan officiel provisoire livré mardi 7 février 2023, 24 heures après la première des trois grosses secousses sismiques qui ont frappé la Turquie et la Syrie, plus de 4 890 personnes ont trouvé la mort, dont 3 381 en Turquie, selon l'organisme officiel de secours turc (Afad), et plus de 1 440 en Syrie, selon le gouvernement et les secouristes.


La course contre la montre se poursuit en Turquie et dans le Nord de la Syrie, pour extirper des survivants des violents séismes qui ont ravagé la région, rapporte le site francetvinfo.fr.


Plusieurs nouveaux tremblements de terre ont été enregistrés jusque dans la nuit de lundi. Une réplique de magnitude 5,5 a été ressentie à 4H13, mardi, près de Gölbasi, dans le Sud de la Turquie.


Lundi, une secousse encore, de magnitude 7,5, avait frappé le Sud-Est de la Turquie à la mi-journée. Son épicentre était situé près de la ville d'Ekinozu, à une centaine de kilomètres au Nord du premier.


Les premières équipes de secouristes de France et du Qatar notamment arrivent ce mardi. Les Français envisagent de se rendre en particulier à Kahramanmaras, épicentre du premier séisme, région difficile d'accès et profondément meurtrie, ensevelie sous la neige.


En outre, le Président des Etats-Unis, Joe Biden, a promis lundi soir à son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, "toute l'aide nécessaire, quelle qu'elle soit". Deux détachements américains de 79 secouristes chacun devraient se rendre sur place, selon un communiqué de la Maison Blanche.


Sept autres pays de l'Union européenne vont envoyer des sauveteurs. De nombreux autres pays ont proposé leur assistance dont l'Ukraine et la Russie.


De l'autre côté, l'appel lancé par les autorités de Damas a été surtout entendu par son allié russe qui promet des équipes de secours "dans les prochaines heures". Selon l'armée, plus de 300 militaires russes sont déjà sur les lieux pour aider les secours.


L'ONU a annoncé que son aide fournie irait "à tous les Syriens sur tout le territoire", dont une partie n'est pas sous le contrôle du gouvernement.


L'épicentre du premier tremblement de terre se situe dans le district de Pazarcik, dans le Sud-Est de la Turquie, à 60 km environ à vol d'oiseau de la frontière syrienne. Dans la journée de lundi, pas moins de 185 répliques ont été enregistrées, consécutives aux deux premières secousses. L'une de 7,8 survenue à 4H17, l'autre, de magnitude 7,5, à la mi-journée, les deux dans le Sud-Est de la Turquie.


"Il est important de rouvrir les corridors humanitaires" en Syrie, plaide sur franceinfo, le professeur Raphaël Pitti, de l'ONG Mehad. Il lance un "appel à la communauté internationale" et en particulier au Conseil de sécurité de l'ONU.


Quant à la directrice d'UNICEF France, Clarence Jaccard-Briat, elle lance un appel à la solidarité de ses compatriotes, en rappelant que 2,5 millions de personnes vivent de l'aide humanitaire dans le Nord syrien. "Cinq euros permettent de purifier 1 500 litres d'eau potable", explique-t-elle sur France Inter.


Ravagée par 12 années de guerre, la Syrie traverse à présent l'une des pires crises humanitaires de son histoire après le tremblement de terre.


cmas

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