À mi-chemin de la campagne principale de cacao, les productions de la Côte d'Ivoire et du Ghana s'annoncent très bonnes. Un contexte baissier donc pour les prix du cacao, à moins qu'une très mauvaise petite récolte vienne contrebalancer les prévisions.
À mi-parcours de la campagne cacao, les experts commencent à envisager l'année 2023, en termes de volume, et donc de prix. À ce stade, la récolte principale qui a débuté en octobre en Afrique de l'Ouest, s'annonce bien meilleure que prévu chez les deux géants du marché, la Côte d'Ivoire et le Ghana.
Un début de campagne qui a surpris
Les experts ne s'attendaient en effet pas à voir de tels arrivages de fèves dans les ports : les producteurs doivent composer avec la maladie du verger, mais aussi avec une sècheresse inhabituelle qui touche le Ghana depuis deux ou trois ans. Il y a aussi la concurrence toujours plus grande de l'orpaillage qui pousse les cacaoculteurs ghanéens à délaisser leur plantation. D'où des prévisions en deçà des chiffres annoncés.
Selon le dernier rapport de l'Organisation internationale du cacao (ICCO) les ports ivoiriens ont reçu début janvier 11 % de fèves en plus par rapport à l'année dernière. Au Ghana, le bond est spectaculaire, les achats mi-décembre ont augmenté de 76 %.