Le procès des accusés de l'attentat de Grand Bassam s’ouvre mercredi 30 novembre au tribunal criminel d’Abidjan. Les faits remontent au 13 mars 2016, lorsque 19 personnes et 3 militaires ont perdu la vie au cours d’une fusillade survenue dans cette station balnéaire située à une quarantaine de kilomètres à l’est de la capitale ivoirienne. À l’époque, cet attentat avait été revendiqué par les terroristes d’Al Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi).
C’était un dimanche calme, sur la plage de Grand Bassam, lorsque tout à coup, vers 12h30, des hommes armés de fusil d’assaut et de grenades surgissent et ouvrent le feu sur des centaines de personnes. Il y avait là des Abidjanais, habitués à passer leurs week-end à Grand Bassam, mais aussi des touristes.
Au total, on compte 19 morts, 33 personnes blessées et trois militaires tombés au cours de cette opération, rapporte notre correspondante à Abdijan, Bineta Diagne.
L’enquête permet d’interpeller quatre personnes : le chauffeur qui a convoyé les armes, un homme qui a fait le repérage des lieux et deux personnes qui ont hébergé le commando terroriste.