Un atelier de formation et de prise en main d’un outil dédié à la collecte des indicateurs de Genre issus du répertoire national, se tient du mercredi 23 au samedi 25 novembre, à Grand Bassam.
Il s’agit de permettre à une soixantaine de cadres issus des départements de la Planification et des Statistiques (DPS) des ministères et structures d’exécution, de se familiariser avec cet outil de collecte des indicateurs de genre.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du suivi et évaluation des indicateurs de genre dans les politiques et programmes réalisés en Côte d’Ivoire, en vue de l’égalité entre l’homme et la femme.
A l’ouverture de ces assises, Kaba Yaya Fofana, Secrétaire Exécutive de l’ONEG, a rappelé l’importance de l’approche genre, un outil de développement, qui tend à réduire les inégalités entre l’homme et la femme, comme le stipule la Constitution de 2016.
« Pour cet atelier, il fallait une synergie d’actions avec tous les départements ministériels et institutions de la République autour des indicateurs consensuels. Cela nous a donc permis d’élaborer un répertoire des indicateurs de genre que nous avons voulu national », a-t-elle confié.
Au-delà de la disponibilité de ce répertoire, l’ONEG a jugé nécessaire que les experts aient les moyens de se l’approprier, mais également de collecter les informations relatives au renseignement des indicateurs qui aideront l’observatoire à faire l’Etat des lieux et les recommandations inhérentes.
Kaba Fofana, par ailleurs Conseillère spéciale du Premier ministre sur la question de genre et d’équité, a déploré, en outre, malgré tous les efforts consentis par la Côte d’Ivoire en matière de réduction des inégalités, quelques problèmes à se hisser à un rang honorable lors des classements mondiaux.
« Si la Côte d’Ivoire réussissait à réduire, de façon substantielle, les inégalités entre les hommes et femmes, notre pays engrangerait un avoir de 6 à 9 milliards de dollars. Ce qui lui permettrait de financer en grande partie la mise en œuvre de son Plan national de développement (PND) », a-t-elle révélé, se référant au rapport de la Banque Mondiale de 2017 intitulé : « Et si l’émergence était une femme ».
Depuis juin 2021, le Secrétariat Exécutif de l’ONEG a démarré un processus collaboratif avec les départements en charge de la planification et des statistiques de tous les ministères et structures d’exécution.
Ct