La vingt-deuxième Coupe du monde de l'histoire s'ouvre dimanche à 17 heures. Par une affiche inédite, Qatar - Equateur. La compétition qui se lance pour un mois est d'ores et déjà la plus controversée de l'histoire. C'est dans cette atmosphère étrange que 32 nations vont tenter de conquérir le Graal. Et de succéder aux Bleus de Didier Deschamps.
Elle mesure toujours 40 centimètres, pèse encore un peu plus de 6 kilos. Et depuis, quatre ans, enfin quatre ans et quatre mois, elle est la propriété toute relative de la France. Elle, c’est la Coupe du monde. Compétition créée par Jules Rimet il y a bientôt un siècle. Et trophée relooké, magnifié même, par Silvio Gazzaniga au début des années 70 quand le Brésil de Pelé s’était octroyé la coupe ailée au terme d’une symphonie mexicaine à nulle autre pareille.
Ce 20 novembre 2022, jamais elle n’a pesé aussi lourd sur les épaules de ceux qui la convoitent. Parce que la Coupe du monde qui s'ouvre à l'occasion d'un inédit Qatar - Equateur est un concept éloigné de celui qui avait été pensé à l'origine.
Et cela n’a rien à voir avec la saison et cet automne qui a fini par prendre ses quartiers dans l'hémisphère nord. Parce que la première Coupe du monde de l’histoire, uruguayenne, s’était déroulée au cœur de l’hiver austral. Parce que l'édition sud-africaine, plus proche de nous, avait également eu lieu sous des températures parfois fraîches.