Le président de la fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o ne peut plus chausser, les crampons, hélas ! Mais il garde toute son énergie et la passion du football. Et cette énergie et cette passion, il veut la communiquer à toute la chaîne de valeur du foot dans son pays.
325 jours après son élection à la tête de la fédération, il a secoué le cocotier. « Nous avons permis aux joueurs d’avoir une vie en leur donnant un salaire. », dit le célèbre numéro 9. Il a lancé de vastes chantiers pour redorer le blason du football dans son pays et donner aux Lions Indomptables, leur lustre d’antan.
Il est souvent incompris, jugé envahissant, accusé d’interventionnisme. L’ex-attaquant international, 41 ans, 118 sélections, meilleur buteur de la sélection avec 56 buts, quatre phases finales de coupe, est une partie de l’histoire du football camerounais. Entre 1997 et 2014, il a été de tous les combats de la sélection nationale. En même temps qu’il brillait sur la scène internationale.
La fougueux et décomplexé
L’échec à la CAN 2021, à domicile n’a pas entamé l’enthousiasme et la détermination du natif de New-belle à Douala. Au contraire, il s’appuie sur le raté au pays pour galvaniser les joueurs de l’équipe. Il commence par nommer l’ancien capitaine de la sélection, Rigobert Song à la tête de l’encadrement technique. Ce qui apparaît au premier jet comme un coup de tête, est en fait un projet mûrement réfléchi: décoloniser et décomplexer le banc de l’équipe nationale. Replacer aussi les anciens footballeurs dans leurs rôles d’encadrement des jeunes.