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Sport Publié le 25 octobre 2022 | AIP

Le ministre de l’Economie invite à repenser l’insertion de l’Afrique dans l’économie mondiale pour une meilleure compétitivité

© AIP
Le ministre de l’Economie invite à repenser l’insertion de l’Afrique dans l’économie mondiale pour une meilleure compétitivité

Abidjan- Le directeur de cabinet adjoint, Bamba Vassogbo, a au nom ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, a invité lundi 24 octobre 2022, à Abidjan, lors d’un séminaire, à repenser l’insertion de l’Afrique dans l’économie mondiale pour une meilleure compétitivité, en présence de l'Inspecteur général d'Etat, Ahoua N'doli.


Lors de la cérémonie d'ouverture de ce séminaire sur le thème "intégrations à l’économie mondiale et les exigences de la compétitivité durable", M. Bamba a expliqué que l’Afrique représente 17% de la population mondiale détient seulement 3% du PIB mondial. Elle se classe parmi les continents ayant les plus faibles niveaux d’échanges régionaux et reste très peu intégrée dans l’économie mondiale.


Il a également ajouté que la part de l’Afrique dans le commerce a baissé de 4 à 2,8% entre 1970 et 2019, malgré ses programmes remarquables macroéconomiques. Tout en relevant que l’Union africaine a procédé au lancement de la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAF) avec pour objectifs d’améliorer l’efficacité des marchés et réduire les coûts des affaires en permettant à des économies d’échelle d’accroître les flux d’échanges à l’intérieur du continent.


Cette zone de libre échange a été créée en vue de faciliter les investissements et de redéfinir la composition et l’orientation des flux d’Investissements directs (IDE) vers l’Afrique afin de renforcer le rôle de celle-ci dans le commerce mondial. Il a, par ailleurs, invité à adapter à l’environnement local, les différentes stratégies utilisées pour exploiter les marchés africains et mondiaux.


Le directeur général de l’Université internationale de Côte d'Ivoire (UICI), Paul Séka, a pour sa part indiqué que son établissement voudrait à l’instar des grandes universités marquer son engagement à promouvoir la recherche sur les questions de développement en vue d'apporter des solutions qui impactent le bien-être des populations d’ici et d’ailleurs. Il a remercié la FERDI à travers l’Observatoire de la compétitivité durable (OCD), pour la tenue de ce séminaire de haut niveau dans son établissement.


Selon le représentant de la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERDI), Philipe Messéant, ce présent séminaire va réunir une quarantaine de cadre économistes de l’administration ivoirienne et des pays de la sous-région à savoir le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo Kinshasa, le Mali, Niger, Tchad, Togo et des représentants de la Banque Ouest africaine de développement (BAD).


Co-organisé avec l’UICI en collaboration avec l’Université Félix Houphouët-Boigny, la Cellule d’analyse de politique économique du CIRES (CAPEC-CIRES) et l’École nationale d'administration de Côte d'Ivoire (ENA), il prendra fin ce jeudi.


dds/bsb/

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