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Sport Publié le 24 octobre 2022 | AIP

Les membres des comités locaux de suivi du travail des enfants renforcent leurs capacités à Sassandra

© AIP
Les membres des comités locaux de suivi du travail des enfants renforcent leurs capacités à Sassandra

Sassandra-Les membres des comités locaux de suivi du travail des enfants assurant la coordination locale du Système d’observation et de suivi du travail des enfants en Côte d’Ivoire (SOSTECI), ont bénéficié d’un renforcement de capacités pour contribuer au fonctionnement du mécanisme de veille, d’alerte précoce, d’intervention et de décision contre ce phénomène.


Ils ont été instruits sur les instruments juridiques de lutte contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire, jeudi 20 octobre 2022, à Sassandra, lors d’une session d’information et de sensibilisation organisée dans le cadre d’une mission de suivi des activés desdits comités conduite par la sous directrice chargée de la législation, du suivi, du contrôle et de l’application des normes en matière de lutte contre le travail des enfants, Mme Raïssa Ouffouet.


Les membres des comités régionaux, départementaux et sous-préfectoraux de suivi du travail des enfants, dont le corps préfectoral des départements de Sassandra et de Fresco, le directeur régional du travail, les élus, les leaders communautaires et religieux, ont appris ce que la législation ivoirienne considère comme travail dangereux pour un enfant dans la tranche d’âge de 13 à moins 18 ans, selon loi du 30 septembre 2010.


Cette loi portant interdiction de la traite et des pires formes de travail des enfants, définit, en son article cinq, qu’un travail dangereux pour un enfant, est celui qui, par ses conditions d’exercice, peut mettre sa vie en danger, le priver de son potentiel et de sa dignité, nuire à sa santé et à son développement physique et mental, le priver de la scolarité ou de l’opportunité d’aller à l’école et l’empêcher d’avoir une assiduité scolaire ou d’avoir l’aptitude à bénéficier de l’instruction reçue.


L’enfant doit s’adonner aux jeux jusqu’à l’âge de treize ans. À partir de cet âge, il peut faire des travaux domestiques légers qui ne doivent pas tenir deux heures d’affiler.


Depuis 2000, la Côte d’Ivoire a été indexée comme un pays où l’on utilise des enfants pour travailler dans des plantations en l’occurrence celles du cacao, obligeant le gouvernement ivoirien a initier depuis lors divers actions de lutte contre les pires formes de travail ou toute autre forme de maltraitance des enfants.


Il a mis en œuvre le SOSTECI depuis 2011. Pour plus d’efficacité dans la lutte, une stratégie d’extension de cet instrument a été élaborée et prévoit l’installation de comités de suivi du travail des enfants dans les différents départements et sous-préfectures du pays.


Les activités de ces comités consistent, entre autres, à sensibiliser les populations sur les droits des enfants, identifier et retirer les enfants victimes de traite, d’exploitation, de pires formes de travail ou toute autre forme de maltraitance, assurer la prise en charge d’urgence des enfants victimes et initier des actions en faveur de la promotion et la protection de leurs droits.


iv/nbf/ask

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