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Sport Publié le 16 octobre 2022 | AIP

Le District autonome de la Vallée du Bandama renforce les capacités des chefs de village de Djébonoua

© AIP
Le District autonome de la Vallée du Bandama renforce les capacités des chefs de village de Djébonoua

Bouaké- Les chefs de village de la sous-préfecture de Djébonoua ont pris part vendredi 14 octobre 2022 à Djébonoua à un séminaire de formation organisé à leur intention par le District autonome de la Vallée du Bandama.


Selon le directeur général d’administration de cette entité territoriale particulière, Tokpa Soumahoro, cette session de formation avait pour objectif de rappeler aux chefs de village leurs missions pour éviter certaines déviations.


Il s’agissait, par ailleurs, de préciser les liens entre les différentes composantes de la population, notamment, les présidents d’organisations de jeunesse et les présidents de mutuelles de développement et le chef de village.


« Les chefs de village sont confrontés à d’énormes difficultés ces dernières années non seulement avec leurs populations, mais aussi avec leurs cadres, responsables des mutuelles de développement, et même avec leurs jeunesses. Cette formation a été initiée pour expliquer aux uns et aux autres leur place, leurs fonctions et leurs liens avec le chef de village, maillon de base de l’administration territoriale », a-t-il indiqué.


Au nom de ses pairs, le chef du village de Sèssèkro et président de l’association des chefs de village de la sous-préfecture de Djébonoua, Nanan Kouassi Yao Michel, a exprimé sa gratitude au ministre, gouverneur du District autonome de la Vallée du Bandama, Jean Claude Kouassi, pour cette « belle initiative » qui leur apporte des atouts supplémentaires pour mieux administrer leurs territoires.


« Cette formation, nous l’avons longtemps souhaitée compte tenu des difficultés de tous ordres que nous connaissons dans l’exercice de notre mission. Je dois dire qu’elle nous a apporté beaucoup d’atouts pour nous permettent d’unir toutes les composantes de nos villages, notamment, la notabilité, les jeunes et les mutuelles pour qu’ensemble nous puissions œuvrer pour le développement de nos villages et le bonheur des populations », a-t-il indiqué.


Même son de cloche chez le sous-préfet de Djébonoua, Ouréga Assamba Grégoire, qui a salué cette « action noble » du District autonome de la Vallée du Bandama et adressé ses vifs remerciements à son premier responsable qui a permis ainsi aux chefs de village de sa circonscription administrative de mieux appréhender leur mission et administrer plus efficacement leurs localités respectives.


Dans son intervention, le sous-préfet de Brobo, Ouléi Louis Bonaventure, le formateur du jour, a mis l’accent sur l’organisation et le fonctionnement du village en tant que circonscription administrative de base. Il a soutenu devant son auditoire que le chef de village est à la fois le représentant de sa population auprès du sous-préfet, mais aussi du sous-préfet auprès de sa population.


« Dans le cadre de cette représentation mutuelle, il y a un certain nombre de connaissances que le chef doit avoir pour lui permettre de mieux assurer la plénitude de sa fonction au niveau de son village », a-t-il indiqué. L’administrateur civil a donc fourni à ses interlocuteurs (chefs de village) quelques outils pour la bonne gestion de leurs localités.


Ces outils de gestion devraient leur permettre, notamment, de mettre en place un programme d’activité et de savoir comment associer toutes les couches sociales représentées autour d’eux au sein d’un conseil de village afin que toutes les problématiques qui concernent les populations ou les besoins de celles-ci puissent trouver des solutions.


« L’intention du ministre, gouverneur, en initiant cette formation, était d’ailleurs de faire en sorte que les besoins des populations, qui émanent effectivement de la gestion et de la gouvernance des villages, puissent être portés aux représentants de l’Etat pour qu’ils puissent apporter des réponses appropriées. Nous pensons qu’au sortir de cette formais les chefs de la sous-préfecture de Djébonoua sont mieux outillés accomplir leur rôle de relais entre leurs administrés et les représentants de l’Etat que nous sommes », s’est convaincu le formateur.


rkk

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