Plusieurs parents ont recours aux prêts scolaires pour faire face aux dépenses de la rentrée. Malheureusement, certains utilisent ces fonds à d’autres fins que ce pourquoi ils ont été demandés et obtenus, de leurs employeurs ou de leurs banques. Des épouses témoignent.
« L’an dernier, mon mari a pris un prêt scolaire de 200 000 francs afin de pouvoir assurer la scolarité de nos trois enfants. Le premier est en classe de 3ème et les deux autres sont au primaire. Mais quand il a fini de payer la scolarité du plus grand qui fréquente un établissement privé, je n’ai plus rien compris. Il disait qu’il n’avait plus d’argent », confie dame Aline, employée d’une agence d’assurance. Sa surprise a été d’autant plus grande que les frais de scolarité du plus grand des enfants, ne coûtaient que 80 000 francs. Les 120 000 francs restants pouvaient donc suffire à acheter les ouvrages scolaires. La dame soupçonne son mari d’entretenir une femme dehors. Mais elle se préoccupe de l’avenir de ses enfants. Et pour cela, « j’ai décidé de m’organiser cette année », poursuit la dame, qui venait d’acheter des cahiers pour ses enfants.