x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le 5 septembre 2022 | AIP

Inter/ Des acteurs africains du climat s'imprègnent d'un outil d'information dédiée à l'agriculture à Thiès

© AIP
Inter/ Des acteurs africains du climat s'imprègnent d'un outil d'information dédiée à l'agriculture à Thiès

Abidjan-Les représentants des services météorologiques d’une vingtaine de pays africains ont entamé lundi 05 septembre 2022, à Thiès (Ouest du Sénégal) une formation de trois jours sur l’utilisation d’un outil d’information climatique dédié à l’agriculture, dénommé CLIMTAG.


En plus d’experts des services météorologiques nationaux, de représentants de la FAO dans les pays, et du personnel des ministères de l’agriculture, impliqués dans les programmes de services de vulgarisation et les initiatives de résilience agricole participe à l’ atelier organisé à hôtel de Thiès, rapporte l'Agence de presse sénégalaise (APS).


La formation est organisée par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), en collaboration avec le Centre africain pour les applications de la météorologie au développement (ACMAD) et l’institut de recherche et innovation belge (VITO).


Elle s’inscrit dans un projet dénommé Kimpala, visant à intégrer dans l’information météorologique, les paramètres des changements climatiques et leur impact potentiel sur l’agriculture, dans le but d’aider les décideurs à envisager des moyens d’adaptation, a expliqué le directeur de l’exploitation de la météorologie à l’ANACIM, Ousmane Ndiaye.


CLIMTAG permet de faire l’analyse des variations des tendances climatiques de 1981 à 2010 et des projections jusqu’en 2070, a expliqué Godefroid Nshirimana, expert de l’ACMAD.


Ce système ne fait cependant pas de prévisions saisonnières, mensuelles, ni décadaire, et par conséquent ne saurait se substituer à la mission des services météorologiques nationaux, a-t-il précisé.


En annonçant le glissement du début des séquences sèches, il permet aux ministères en charge de l’agriculture d’anticiper les types de cultures, où les techniques adaptées.


En amélioration continue, CLIMTAG devrait s’enrichir des apports de la vingtaine de pays qui vont intégrer le système, avec pour ambition de couvrir d’autres pays africains.


CLIMTAG est basé sur les données disponibles sur la plateforme Copernicus.


La phase pilote du projet Klimpala a été exécutée au Malawi, au Mozambique et en Zambie. Suite aux résultats qui ont été concluants, il a été décidé de l’élargir à d’autres pays.


Ce séminaire destiné à renforcer les capacités des experts, a pour but de créer un cadre de discussion sur les informations climatiques déjà disponibles et leur utilisation par le secteur agricole au niveau local.


L’identification des données climatiques pertinentes sur les changements climatiques sur la plateforme Copernicus et destinées au secteur agricole, l’examen des indices climatiques exploitables pour le secteur agricole et leur génération par l’outil CLIMTAG en Afrique, sont aussi visés.


Cette rencontre est l’occasion de tenir des sessions pratiques sur la production et l’utilisation d’indices pour la planification et l’action d’adaptation locale.


Il s’agira, en outre, de déterminer la marche à suivre pour la formation et l’utilisation de l’outil CLIMTAG en Afrique, mais aussi de partager les expériences sur les bonnes pratiques dans les différents pays.


En plus des experts belges, 19 pays sont représentés à savoir l’Algérie, le Maroc, l’Egypte, le Cap-Vert, la Guinée, le Niger, le Nigeria, le Togo, la RDC, le Tchad, le Cameroun, le Congo, le Burundi, l’Ethiopie, le Kenya, l’Ouganda, le Botswana, le Malawi et la Zambie.


(AIP)


sdaf/tm

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ