Le Medef tenait, lundi et mardi, son université d'été, baptisée « Rencontre des entrepreneurs de France », une rencontre qui laisse traditionnellement place aux invités étrangers. Cette année, la Tunisie et le Bénin étaient à l'honneur côté Afrique. La Première ministre tunisienne, Najla Bouden, et le président Béninois, Patrice Talon, ont cherché à convaincre les dirigeants d'entreprises français de venir investir chez eux.
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En matière de séduction, comme en peinture, il existe plusieurs écoles. L'école tunisienne de Najla Bouden est empreinte de sérieux et de subtilité, notamment lorsque la cheffe du gouvernement tunisien rappelle que son pays travaille à installer un câble haute-tension pour fournir l'Italie en énergie solaire. « La Tunisie dispose d'atouts majeurs en matière d'énergie solaire et d'hydrogène vert, au moment où l'Europe fait face à un défi de diversification de ses sources d'approvisionnement en énergie », assure-t-elle.
Le président béninois, lui-même ancien chef d'entreprise, manie davantage le slogan publicitaire pour attirer les investisseurs étrangers. « Le Bénin est en train de devenir l'oasis en Afrique. Nous avons fini de régler les problèmes d'infrastructures portuaires, aéroportuaires, routières, énergétiques. Venir investir au Bénin aujourd’hui, vous avez de l'électricité de qualité, et avec possibilité d'une convention sur le prix, on peut vous vendre de l'électricité moins cher qu'en Chine », affirme-t-il.
Najla Bouden vante la stabilité politique de la Tunisie