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Sport Publié le 24 août 2022 | AIP

Des festivals pour promouvoir les valeurs culturelles et la cohésion sociale dans le Gboklè

© AIP
Des festivals pour promouvoir les valeurs culturelles et la cohésion sociale dans le Gboklè

Sassandra - Plusieurs festivals dont le Zokpa Golo de Dassioko (sous-préfecture de Fresco), le Zokpa de Fresco ville et l’Adjahin de Godê-Goviadou (département de Sassandra), se sont déroulés successivement du vendredi 12 au lundi 22 août 2022, avec pour objectif de promouvoir les valeurs culturelles et la cohésion dans le Gboklè.


Le Zokpa Golo 3e édition et Zokpa 6e édition se sont tenus concomitamment avant l’Adjahin 4e édition, organisé du 19 au 22 août avec des contenus similaires et les mêmes caractéristiques en ce qu’elles impliquent plusieurs générations et des classes d’âge d’hommes et femmes nés de 1947 à 2000.


À la différence du Zokpa et du Zokpa Golo qui se tiennent tous les trois ans, le festival Adjahin est organisé annuellement. Le village qui va accueillir la cinquième édition sera désigné au cours d’une assemblée générale de Neyoetfier, la structure propriétaire de l’Adjahin.


Ces festivités ont mobilisé plusieurs fils et filles originaires du Gboklè ou adoptés, de toutes les couches socio-professionnelles, de tous les coins du monde. Elles étaient marquées par des parades des différentes générations, des présentations de faits historiques et culturels.


Selon les initiateurs, ces fêtes sont des prétextes pour les peuples Godié de Fresco, Logragnoa du canton Kotrohou dont le village centre est Dassioko et Néyo de Sassandra, d’affirmer leur identité et de valoriser leur culture. Ils favorisent aussi les retrouvailles et les actes de solidarité et de développement, par exemple, la réfection de centres de santé, d’écoles ou même la construction.


Le parrain de Zokpa Golo, Philippe Legré, fils de Dassioko, a salué l’initiative de ces événements. Il a souligné relativement à l’objectif identitaire, que son peuple, connu sous le nom Godié, s’appelait originellement Logragnoa, ce qui signifie les hommes des dents d’éléphants. Tout simplement, a-t-il expliqué, parce que la côte était peuplée d’éléphants. Elle était à l’époque coloniale un marché de dents d’éléphants pour les marchands européens hollandais et anglais.


«C'est ici que le nom de la Côte d’Ivoire est parti», a-t-il affirmé.


(AIP)


nbf/fmo

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