x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le 26 juillet 2022 | Le Nouveau Réveil

Difficultés de la presse : A Le "Nouveau Réveil", hier / Méité Sindou, Dg de l’ASDM à Kah Zion : « J’aurai besoin de toi, j’ai besoin de ton expérience »

© Le Nouveau Réveil
Difficultés de la presse : A Le "Nouveau Réveil", hier / Méité Sindou, Dg de l’ASDM à Kah Zion : « J’aurai besoin de toi, j’ai besoin de ton expérience »

Nommé directeur général de l’Agence de soutien et de développement des médias (ASDM) ex -Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), Méité Sindou a entrepris une tournée dans les organes de presse. Ces visites de prise de contact l’ont conduit hier, à "Le Nouveau Réveil". 


Le Dg de l’ASDM a expliqué qu’il est venu non seulement remercier le président Denis Kah Zion (président fondateur de Le Nouveau Réveil") mais aussi et surtout solliciter son soutien pour la réussite de sa mission. « Cette nomination, tu l’as reçue comme ta propre nomination. Je suis venu pour te remercier parce que quand le président de la République m’a fait l’honneur de m’informer qu’il me désignait à la tête de l’ASDM, tu as été le premier coup de fil que j’ai passé. J’ai senti toute la chaleur et la joie que tu as exprimées quand je te donnais la nouvelle. Tu as reçu cette nomination comme la tienne parce qu’on partage un long compagnonnage, une longue fraternité. Mais on a en commun une histoire concernant le Fonds, la naissance du fonds », a révélé Méité Sindou. Le directeur général de l’ASDM a même indiqué que Denis Kah Zion était au début de la création du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) aujourd’hui ASDM. « Tu es un des papas du Fonds de soutien et de développement de la presse (…) dans les années 2005, on jetait les bases d’organisation du paysage médiatique ivoirien et c’est à cette occasion que l’idée du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) est née (…) Tu as été l’un des pionniers de cette réponse que l’Etat voulait donner à l’aide publique aux médias », a ajouté Méité Sindou. Au regard donc de toutes ces initiatives de Denis Kah Zion en faveur du développement de la presse, l’hôte de "Le Nouveau Réveil ". Pour M. Kah Zion, est aujourd’hui un homme incontournable dans ce secteur. « Tu as l’expérience. Tu as pris la responsabilité de créer "Le Nouveau Réveil" qui est l’une des références de la presse en Côte d’Ivoire, l’un des 4 médias les plus influents en Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi. Vu ce background, le Dg de l’ASDM a sollicité l’appui de Dénis Kah Zion dans l’accomplissement de la tâche qui l’attend. « Tu es un des grands militants de la cause de la presse et nous sommes à un moment particulier, un moment où la presse traverse des crises les plus graves. Je suis venu te dire aujourd’hui que j’aurai besoin de toi impérativement. J’ai besoin de toi, j’ai besoin de ton expérience pour que nous arrivions à résoudre les problèmes qui se dressent sur les chemins de la profession », a conclu Méité Sindou qui a promis d’"attaquer des positions" pour sauver la presse. Le président Dénis Kah Zion, pour sa part, a donné une réponse favorable à la requête de son hôte. « Je sais d’où nous venons », a-t-il dit avant de poursuivre pour montrer sa disponibilité à aider son " frère". « Nous sommes à ta disposition », a rassuré Denis Kah Zion. Le président fondateur de " Le Nouveau Réveil", après quoi, est revenu sur les difficultés que vit le secteur et a fait des recommandations. « Ce que nous vivons est extrêmement grave (…) Moi je vends mes tomates et celui à qui je confie la vente de mes tomates ne puisse pas me rendre compte le soir et même à la fin du mois il refuse de me rendre compte. Or c’est avec les recettes qu’on paye les salaires. A la tête de l’ASDM, il faut voir l’expérience d’ailleurs, de Dakar où tout marche bien. Pourquoi les journaux se portent bien au Sénégal et en Côte d’Ivoire non. Il y a un fonds de garantie au niveau de l’ASDM. Il peut y avoir des milliards et pendant que les entreprises de presse pour lesquelles on a créé le fonds de garantie meurent, les travailleurs meurent. Il faut mener une réflexion sur ce fonds de garantie et voir comment le positiver. La subvention à l’impression existait et tout d’un coup, on l’a supprimée sans donner des raisons. C’est à revoir. Il faut donner ce qui est normal. Cela fait partie de la loi sur la presse. Et la fameuse publicité institutionnelle, je pense que quelque chose devrait être fait de sorte que quand il y a une annonce institutionnelle, elle soit traitée par tous. Il y a aussi le coût de l’impression qui continue d’augmenter. Les éditeurs ne s’assoient pas avec les imprimeurs. Ces derniers fixent les prix, donnent les arguments et l’impossibilité de casser ces prix. C’est à prendre ou à laisser. Le mal est profond, il faut trouver des remèdes », a-t-il plaidé.


DJE KM

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ