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Sport Publié le 26 juillet 2022 | Minutes Eco

Compétitivité - La CGECI et le CEPICI font le point des réformes visant l’amélioration de l’environnement des affaires

© Minutes Eco
Compétitivité - La CGECI et le CEPICI font le point des réformes visant l’amélioration de l’environnement des affaires

La commission Environnement des affaires et compétitivité de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a organisé, le jeudi 21 juillet 2022, à la Maison de l’entreprise, au Plateau, une table ronde sur les « résultat enregistrés par la Côte d’Ivoire en matière d’amélioration du climat des affaires et les perspectives à l’horizon 2025. » Il était question à cette rencontre de présenter les acquis en la matière depuis 2013 d’une part, et les projets de réforme prévus pour être réalisés à l’horizon 2025.


Le président de la commission, Soro Nagolo, a reconnu que beaucoup de réformes ont été initiées qui ont permis des améliorations du climat des affaires. Mais il a indiqué que le secteur privé reste sur sa faim car ces réformes au niveau réglementaire, administratif et fiscal ne sont pas suffisantes. « Il y a d’autres aspects qu’il faut attaquer. Et celui qui parait assez important aujourd’hui pour le secteur privé, c’est la compétitivité des entreprises. Au niveau infrastructures, il y a encore beaucoup à faire. C’est déplorable que la simple voirie, dans le domaine stratégique, soit à ce niveau de développement assez bas. Visitez le Port en ce moment vous comprendrez », a soutenu le président de la commission.  


Cet état des lieux est partagé par la directrice générale adjoint du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), Carole Versteeg qui a admet que « si les réformes engagées ont permis de faire des bonds qualitatifs, le chemin est encore long et il importe de mettre de mettre en œuvre des réformes plus structurantes et courageuses » pour atteindre les objectifs fixés. Cela commande, selon elle, que le CEPICI et le secteur privé renforcent leur collaboration, aient plus de proximité, afin d’identifier ensemble les besoins, de les prioriser, de les traduire en réformes qui seront mises en œuvre en vue de d’améliorer le quotidien des entreprises. Après son intervention au cours de laquelle elle a affirmé qu’il s’agit d’un processus évolutif, c’est la directrice de l’environnement des affaires du CEPICI, Mme Ramatou Fall, qui a présenté les acquis réalisés depuis 2012 et fait le point des réformes en attente ou en projet.


Tout le long des travaux, les acteurs du secteur ont ainsi fait des observations et suggestions pouvant aider à améliorer les projets de textes prévus à l’agenda des réformes 2020-2022 non encore démarrées et ceux contenus dans l’agenda 2023-2025 du CEPICI.


Le président Soro a énuméré pèle mêle les problématiques abordées, relatives entre autres à la digitalisation, au manque d’infrastructures, à la fiscalité, etc. Il a identifié comme contrainte majeure à la mise en œuvre des réformes la coopération des leaders des administrations chargées de mettre en œuvre et indiqué que dans ce processus, le suivi-évaluation est primordial pour arriver à des résultats probants. « Pour nous, c’est capital. Il est bon de faire des réformes mais il faut savoir si elles se traduisent par des avancées sur le terrain. Si les résultats ne sont pas bons, cela ne sert à rien. Il faut que le secteur privé en ressente l’impact positif. Il faut des retours de satisfaction », a déclaré le président de commission. Par ailleurs, les participants ont sollicité la mise en place d’un portail qui permettra aux investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers, de savoir ce qui est mis à leur disposition en termes de facilitation du développement des affaires.

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