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Sport Publié le 4 juillet 2022 | CICG-Côte d’Ivoire

Protection des enfants : des centres d’accueil pour la re-socialisation des enfants en difficulté

© CICG-Côte d’Ivoire
Protection des enfants : des centres d’accueil pour la re-socialisation des enfants en difficulté

La place de tous les enfants est à l’école. Plus qu’un slogan, c’est un engagement ferme. Le gouvernement est déterminé à offrir aux enfants les conditions favorables à leur plein épanouissement. Des centres d’accueil voient le jour pour protéger ceux qui sont victimes de violence, de maltraitance et d’exploitation.


Au centre d’accueil pour enfants en détresse de Soubré, dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire, les enfants victimes de traite, d’exploitation et de trafic trouvent un havre de paix. A leur arrivée, ils sont pris en charge par des psychologues et des assistants sociaux. Les pensionnaires ont un accompagnement spécifique, en fonction de leur besoin. On y dispense une mise à niveau scolaire pour permettre à ceux qui ont connu un arrêt de scolarité de reprendre le chemin de l’école.


Inauguré le 7 juin 2018, le centre a une capacité d’accueil de 80 places. Il compte deux dortoirs pour les filles et les garçons, une salle polyvalente destinée à l’éducation et aux loisirs, deux salles d’activités, un bâtiment administratif, un réfectoire, une infirmerie, une aire de jeux équipée et un terrain de sport.


Après celui de Soubré, le centre de réinsertion des mineurs de Bouaké ouvre ses portes le 5 décembre 2019. Il est dédié à la réinsertion des enfants en conflit avec la loi. C’est une équipe pluridisciplinaire composée de psychologues, d’éducateurs spécialisés, d’assistants sociaux et de personnels de santé, qui offre une prise en charge personnalisée aux enfants.


Les pensionnaires sont formés aux métiers de la couture, la coiffure, la menuiserie. Le centre comprend une salle polyvalente destinée au théâtre, aux conférences et aux projections de films, une salle multimédia dotée d’une bibliothèque, de quatre dortoirs disposant de 20 lits chacun, d’un réfectoire de 80 places, d’un terrain de sports.


Le centre d’accueil de Ferkessédougou a, quant à lui, ouvert le 28 octobre 2021. Bâti sur une superficie de deux hectares, il est un point de transit des enfants victimes de trafic, venus d’autres pays et des villes environnantes.


« Le centre d’accueil de Ferkessédougou assurera à ses pensionnaires, un encadrement moral et psychologique adapté avec des encadreurs spécialisés, des soins de santé et une mise à niveau scolaire ou une formation à un métier avant de retourner en famille », a dit Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire, lors de la cérémonie d’inauguration de l’infrastructure.


Avec un coût de plus d’un milliard chacun, ces centres d’accueil sont des réalisations de la Fondation Children of Africa, présidée par Dominique Ouattara.


Les réalisations de cette fondation sont en ligne avec le Plan d’Action National (PAN) 2019-2021 de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, présenté en Conseil des ministres, le 18 septembre 2019 à Yamoussoukro. Ce Programme s’articule autour de trois axes stratégiques d’intervention qui intègrent l’amélioration de l’accès des enfants aux services sociaux de base, la réduction de la vulnérabilité socio-économique des familles et des communautés et l’amélioration du cadre institutionnel, juridique et programmatique de lutte contre le travail des enfants. Le coût de la mise en œuvre du PAN 2019-2021 était estimé à 76 milliards de francs CFA.


La lutte engagée contre le travail des enfants a permis de sortir 8 000 enfants des plantations cacaoyères de 2012 à 2019 et de traduire 250 trafiquants devant les tribunaux.


En plus de ces centres, plusieurs autres ont été créés. On peut citer, entre autres, le Centre d’action pour le développement (C-CAD) de Bimbresso et le centre de resocialisation de Ouokoukro (M’Bahiakro). Ces structures soutiennent et encadrent les jeunes vulnérables ou en voie de radicalisation.


Le gouvernement a aussi mis en place des mesures législatives et institutionnelles. On peut rappeler, entre autres, la ratification de la Convention des droits de l’enfant le 04 février 1991, l’adoption d’une Politique nationale de la protection de l’enfant, la création du Comité interministériel de protection de l’enfant.

Le gouvernement est déterminé à faire de chaque enfant, sans distinction, de futurs acteurs de développement du pays.

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