Abidjan - La directrice de la qualité et du genre, de la chaire Unesco, Akmel Judith Constante, a déclaré lors de l’installation de la cellule genre et du comité sectoriel de lutte contre le VIH-SIDA, du ministère de la Réconciliation et de la Cohésion nationale que la réconciliation doit intégrer la notion genre, pour réussir la cohésion sociale.
Intervenant sur le thème « Liens entre genre et les thématiques réconciliation et cohésion sociale » jeudi 30 juin 2022, Mme Akmel, estime que le ministère de la réconciliation lors de ses campagnes de sensibilisation, doit tenir compte des besoins des populations cibles et s’assurer que leurs actions de sensibilisation profitent à toutes les couches sociales, notamment les minorités et les personnes vulnérables.
« S’il n’y a pas d’inclusion, on ne peut pas parler de réconciliation » a souligné la directrice du genre précisant, lors de sa présentation, que les notions du genre notamment la justice sociale, équité, égalité des chances, partage équitable, le respect mutuel, l’automatisation entrainent la réconciliation et la cohésion sociale ajoutant qu’on ne peut parler de réconciliation sans intégrer le principe de l’égalité des sexes.
Elle a par ailleurs précisé que les inégalités du genre notamment le non accès aux soins de santé, à l’éducation scolaire et les exclusions des familles pauvres peuvent entrainer la prolifération du VIH SIDA faute de moyens pour les familles vulnérables.
Au nom de la cellule genre et le comite sectoriel de lutte contre le VIH SIDA, Akmel Judith a pris l’engagement d’informer, de sensibiliser et d’organiser des ateliers, des panels et d’élaborer une matrice d’action en matière de lutte contre le SIDA et de mettre en place un plan d’institutionnalisation du genre et un annuaire des statistiques genre.
(AIP)
apk/kam