Deux finalistes sur six participants, Marie Ange Ehounou et Mouahié Rose Kouassi ont été retenues, le 27 mai 2022 pour la finale de la 5e édition du prix Pierre Castel, ont annoncé les organisateurs au cours de la réunion du grand jury d'Abidjan.
Marie Ange Ehounou a séduit avec son activité Pouyou, une entreprise de transformation de céréales naturelles destinées à l’alimentation infantile. Quant à Mouahié Rose Kouassi, son projet transformation de plantes, d’huiles et beurres végétaux en produits cosmétiques naturels innovants a attiré les bons points du jury.
« C'est un appel à candidature en vue de recruter les différents participants. Nous avons eu une centaine de candidatures qui dans un second temps ont été dépouillées et analysées. Nous avons auditionné ensuite 10 candidats qui ont participé à un entretien oral afin d’évaluer leur potentiel. Nous avons retenu 6 pour la finale d’aujourd’hui. Avant cette finale, nous les avons visités sur le terrain pour nous assurer que les projets existaient effectivement et que ce n’était pas un montage uniquement sur papier. Après cette visite, nous les avons formés à une initiation au business model et initiés au pitch » a expliqué Jérôme Kouassi, membre du comité technique.
Bien avant, le DG de la SOLIBRA, Eric Samson, s’est réjoui des résultats obtenus par ces deux finalistes qui iront competir le 23 juin 2022 à Bordeaux.
Il a ensuite annoncé que la première aura 15.000 euros (10 millions FCFA) et la seconde 5000 euros (3 millions FCFA).
Initié en 2018, le Prix Pierre Castel organisé par la Société de limonaderies et brasseries d'Afrique (SOLIBRA) et le fonds Pierre Castel est un engagement des fondateurs Pierre Castel et Pierre De Gaétan NJikan à soutenir la croissance de la jeunesse entrepreneuriale africaine.
La compétition concerne les entrepreneurs œuvrant dans les secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire, âgés entre 18 et 45 ans.
Pour être éligibles, les candidats posséder la nationalité et résider dans l’un des pays concernés par le Prix Pierre Castel, disposer d’une entreprise relevant des secteurs de l’agriculture ou de l’agroalimentaire, et avoir un projet qui s’inscrit dans le cadre du développement de son entreprise avec un impact social, économique et ou environnemental mesurable sur son territoire.
A. N