Abidjan – Une double cérémonie de signature de convention de partenariat et de remise de matériel informatique et de mobilité, d’une valeur de 52 millions, s’est tenue jeudi 6 mai 2022, dans les locaux du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (MFFE) à Abidjan, en vue de renforcer la lutte contre le travail des enfants dans le cacao culture.
Ce partenariat a été signée entre la ministre Nassénéba Touré et la directrice pays de International Cocoa Initiative (ICI), Aka Euphrasie. A travers ce partenariat, la fondation veut s’appuyer sur l’expertise du ministère pour accélérer la lutte contre le travail des enfants et répondre aux défis actuels et futurs du secteur de la lutte, a-t-elle expliqué, soulignant que le mémorandum entre son organisation et le ministère est « le fruit d’une volonté conjointe visant à renforcer la lutte dans leurs zones d’intervention communes."
Le don de matériel va permettre aux structures gouvernementales de mieux jouer leur rôle en matière de prise en charge des enfants travailleurs, assurer la coordination et renforcer les capacités techniques des structures placées sous la tutelle du ministère, selon la directrice pays de International Cocoa Initiative.
La ministre Nassénéba Touré s’est réjouie de cette signature, et a indiqué que " ce partenariat gagnant -gagnant," est l’expression de l’intérêt que porte ICI au ministère, en vue d’assurer la protection des enfants contre toutes formes de violences. Ce don permettra de répondre aux difficultés habituelles que rencontrent le ministère dans cette lutte contre le travail des enfants.
Le membre du gouvernement a invité son personnel à faire bon usage du matériel remis et à l’utiliser dans l’intérêt des enfants victimes du travail des enfants, rassurant qu’elle mettra tout en œuvre pour atteindre les objectifs assignés.
Le Gouvernement de Côte d'Ivoire, conscient de l'ampleur et des effets néfastes de la traite, de l'exploitation et du travail des enfants, a érigé au rang de priorités nationales, la lutte contre ce phénomène. Le plan d’action élaboré depuis 2012 vise la réduction significative du phénomène et est bâti autour d'axes stratégiques fondamentaux qui constituent la pierre angulaire de la politique de la lutte contre la traite, l'exploitation et le travail des enfants.
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