Odienné - Le ministre-gouverneur Denguélé, Gaoussou Touré, envisage de faire du secteur de l’agriculture, la clé qui va ouvrir les portes de la prospérité dans ce district autonome classé parmi les moins nantis de la Côte d’Ivoire, avec une large proportion de la population vivant avec moins d’un dollar (500 FCFA) par jour, selon des données officielles.
Des statistiques produites par l’Institut nationale de statistique (INS) situent le taux de pauvreté dans la région Kabadougou, la capitale administrative du Denguélé, au-dessus de 60%.
Pour le ministre-gouverneur, il est ainsi question pour la circonscription administrative d’inverser la tendance en s’appuyant sur son plus grand atout, la disponibilité de la terre cultivable. Soit plus de 100 000 ha de plaines et de bas-fonds, a avancé le désormais chef du chantier de construction du développement dans le Denguélé.
« Tout sera mis en œuvre pour nous puissions effectivement mettre en valeur cet immense potentiel que nous avons-nous », a-t-il déclaré, précisant qu’un accent sera mis sur cinq principales cultures, à savoir le riz, le soja, le maïs concernant le vivrier ainsi que le cajou et le coton pour ce qui est de l’agriculture de rente.
Gaoussou Touré a annoncé des « actions concrètes » qui permettront de réaliser cette ambition de développement de l’agriculture, en tant que clé de sortie de la pauvreté. Ce qui, dit-il, implique une transition de l’agriculture traditionnelle vers des moyens plus modernes de production qui feront du paysan, « un opérateur économique à part entière qui gère une affaire, sa plantation ».
Les ministre-gouverneur livrait les grandes lignes de son action à la tête du district, lors de la cérémonie commémorative de la Journée internationale du travail, dimanche 1er mai 2022.
Il a prôné également la cohésion et la solidarité entre toutes les filles et fils du Kabadougou et du Folon, les deux régions formant le district autonome Denguélé, pour mener ensemble la bataille contre la pauvreté.
« Nous sommes, certes, l’un des districts les plus pauvres mais si nous nous mettons ensemble, il n’y a pas de doute que nous allons pouvoir relever tous les défis pour qu’avant 2030, le Denguélé soit classé parmi les plus prospères. Nous en avons les capacités et nous devons nous y atteler », a-t-il exprimé.
(AIP)
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