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Sport Publié le 1 mai 2022 | AIP

La JICA réitère sa volonté de coopérer avec le MIRAH dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture en Côte d’Ivoire

© AIP
La JICA réitère sa volonté de coopérer avec le MIRAH dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture en Côte d’Ivoire

Abidjan - Le représentant résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) en Côte d’Ivoire, Kojiro Fujino, a réitéré la volonté de son organisation internationale de poursuivre la coopération avec le ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture.


Le Projet de relance de la production piscicole continentale par le développement de la chaîne de valeur des poissons d’aquaculture (PREPICO 2), financé en grande partie par la JICA, fait partie des initiatives qui ont permis de doter le MIRAH d‘outils de planification techniques en vue de redynamiser la pisciculture continentale.


Lors de la première réunion du comité technique du PREPICO 2, M. Fujino a souligné mercredi 27 avril 2022, à Abidjan, que le secteur des pêches et de l’aquaculture occupe une place stratégique dans l’économie ivoirienne au regard de la problématique de la sécurité alimentaire et de la réduction de la pauvreté.


« Nous attendons de notre partenaire, l’accélération des initiatives favorisant le développement du secteur piscicole, notamment des politiques et règlementations relatives à l’usage des eaux publiques, à l’importation du poisson, aux taxes sur les intrants et à la structuration du secteur », a-t-il déclaré.


Pour le représentant résident de la JICA en Côte d’Ivoire, c’est grâce aux efforts conjoints de son organisation et du MIRAH, qu’on pourra espérer voir le secteur piscicole ivoirien évoluer du stade de pisciculture de subsistance à faible rendement au stade de véritable activité industrielle caractérisée par des chaînes de valeurs stades capables de répondre aux besoins du marché et d’attirer des investissements.


En Côte d’Ivoire, la couverture des besoins en protéines halieutiques est tributaire à près de 80% des importations et la contribution de l’aquaculture demeure encore très faible, selon le directeur de cabinet adjoint du ministre des Ressources animales et halieutiques, Gouromenan Assoumany.


tg/fmo

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