Les responsables syndicaux par contre, continuent d’accorder un certain crédit à cette fête. « La fête du Travail est un jour spécial pour les travailleurs. En ce sens qu’elle leur permet d’établir un dialogue direct avec leurs hiérarchies, et d’adresser de façon solennelle leurs revendications et doléances au Président de la République, ou au Chef du gouvernement », pense Sissoko Adrahamane, responsable du syndicat libre des Agents de la Caisse nationale de prévoyance sociale.
De l’avis de Doura Doura Thierry, Secrétaire national chargé des affaires juridiques de l’Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Unatr-ci), la date du 1er mai marque, pour les travailleurs, au-delà du caractère festif, le passage d’une situation difficile à une situation qu’ils espèrent favorables.
Pour Ligué Marius, délégué du personnel au Ministère de l’Emploi et de la protection sociale, le 1er mai est l’occasion pour les travailleurs d’être écoutés, et pour les employeurs et l’Etat de mieux s’imprégner des difficultés que vivent les travailleurs au quotidien.