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Sport Publié le 22 avril 2022 | Abidjan.net

Lutte contre la maladie de Basedow: Dr Albert Pitté plaide pour une synergie d'action au niveau africain

© Abidjan.net
Lutte contre la maladie de Basedow: Dr Albert Pitté plaide pour une synergie d'action au niveau africain

La quatrième édition des matinales de la biologie médicale s’est ouverte ce jeudi 21 avril 2022 à Abidjan autour du thème : «  Diagnostic et prise en charge de la maladie de Basedow en pratique clinique ».


Organisée par le laboratoire Longchamps en collaboration avec la société africaine d’endocrinologie, cette édition a été meublée de panels thématiques autour du thème principal.


Aux dires de Dr Albert Pitté, Directeur Général de la pharmacie et laboratoire Longchamps, il faut une synergie d'actions au plan africain afin de venir en aide de manière plus efficace aux personnes atteintes de la maladie de Basedow. ''Nous voulons réfléchir avec les experts internationaux et les sociétés savantes quant à la prise en charge concrète des malades de Basedow. Car cette pathologie est la cause la plus fréquente des thyroïdies et la plus invalidante. Pourtant, il est établi que la symphonie des procédés cliniques et biologiques permet aux médecins de poser de bons diagnostics afin de sauver la vie des malades." a-t-il confié.

À en croire l'initiateur de cette plateforme d'échanges, si le diagnostic est bien posé avec un bon traitement mis en place et un suivi ; les patients recouvriront la santé.


Cette 4ème édition des matinales de la biologie médicale, entend être une plateforme avant-gardiste du symposium de la Société Africaine d’Endocrinologie Métabolisme et Nutrition prévu du 19 au 20 mai dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan. ''Nous voulons parler d’une même voix pour obtenir un consensus général sur la prise en charge de la maladie de Basedow. Nous voulons que le procédé de traitement de la maladie de Basedow soit le même partout en Afrique. Cela passe nécessairement par une harmonisation de la prescription des ordonnances pour les examens de laboratoire et les examens cliniques'' a soutenu Dr Albert Pitté.


Pour sa part, le Professeur Jacko Abodo, chef du service d’endocrinologie, diabétologie, nutrition au Chu de Yopougon et à l’hôpital militaire d’Abidjan (Hma) a révélé que le taux de la maladie de Basedow est plus élevé chez les femmes.

Il a d'entrée expliqué que la maladie de basedow fait partie du groupe des pathologies de la thyroïde qui sont relativement fréquentes. « Elle représente pratiquement le 1/3 des cas de pathologies liées à la thyroïde avec les goitres, les hypersécrétions des hormones et les hypersécrétions des hormones thyroïdiennes », a-t-il expliqué.


Selon lui, c’est une maladie auto-immune, c’est-à-dire que l’organisme produit des anticorps dirigés contre ses propres organes et en l’occurrence contre la thyroïde. À cet effet, la patiente (il s’agit généralement des femmes) de 30 à 40 ans qui a des tremblements, des palpitations, maigries et peut avoir une profusion des globes oculaires (une sortie des yeux des orbites). C’est pourquoi il a invité celles qui présentent ces signes à consulter rapidement un spécialiste, un médecin endocrinologue pour pouvoir avoir un diagnostic précis en vue d’un traitement et un suivi.


Le Pr Abodo a énuméré les facteurs de risque de cette pathologie. Il s'agit notamment de la consommation de l’alcool, du tabac et surtout le stress. Chez la femme, les facteurs sont hormonaux également. Relativement, au nombre de malades et la durée du traitement, le Pr Abodo a indiqué qu'en Côte d’Ivoire, la prévalence se situe autour de 1 % de façon générale. Le traitement peut prendre deux ans pour espérer la guérison avec des conséquences sur la qualité de vie de l’individu, car le traitement est coûteux.



Cyprien K.

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