La lutte contre la corruption a été officiellement placée comme l’une des priorités du 3e mandat du président Alassane Ouattara. Le porte-parole du gouvernement a annoncé cette semaine, la mise en place d’un nouvel outil. Une plateforme informatique et un numéro vert pour dénoncer tout acte de corruption dans l’administration public. Toutefois à ce jour, les données ne montrent pas d’amélioration dans la perception qu’ont les citoyens du niveau de corruption dans le pays.
Avec notre correspondant à Abidjan, François Hume-Ferkatadji
Une plateforme dénommée Spacia (spacia.gouv.ci) et un numéro vert ont été mis en place pour « recueillir les dénonciations, les signalements ou alertes des cas de corruption, et de procéder à leur traitement ». En cas de faits concordants ou d’infraction avérée, la Spacia sera habilitée à saisir les autorités compétentes. La plateforme est déjà opérationnelle.