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Sport Publié le 17 mars 2022 | Le Banco.net

L’Enquête du Jeudi. Commune du Plateau: On attend les silos parking, pour en finir avec les difficultés de stationnement

© Le Banco.net
L’Enquête du Jeudi. Commune du Plateau: On attend les silos parking, pour en finir avec les difficultés de stationnement

Le fait n’est pas nouveau. Et cela fait des années que ça dure en réalité. Sans pour autant qu’une solution appropriée n’y soit trouvée. En effet, se garer au Plateau continu d’être un véritable casse-tête pour les automobilistes. En dehors de l’Assemblée Nationale, du Palais présidentiel, de la Primature de la Cité administrative, ou encore du Conseil économique, social, culturel et environnemental, ainsi que de la Cité Administrative, des hôtels… qui disposent de parkings, il n’existe pas d’autres espaces publics aménagés dans la commune des affaires de la capitale économique, susceptibles de servir au stationnement des véhicules. Même des établissements aussi fréquentés que des banques et supers marchés n’en ont pas. Cette situation amène les conducteurs des véhicules, quand bien même ils le savent, à stationner sur les trottoirs et autres lieux interdits. D’autres par contre l’ignorent. En plus, les panneaux et marquages au sol, pour indiquer la possibilité de garer ou pas, manque à plusieurs endroits. C’est pratiquement la grande débrouillardise pour trouver une place à son véhicule. Mais là encore, que d’embrouilles entre les automobilistes et les poseurs de sabots, qui se terminent très souvent par de vives altercations.


« Il n’y a pas de parkings au Plateau. Mais quand tu stationnes quelque part, la Police municipale te demande de quitter. Décidemment, nous ne savons plus où garer », se plaint Gilbert Konaté. Comme lui, Arlette Bolou en a marre de cette situation « Les poseurs de sabots nous prennent constamment la tête. Ils se ruent sur nos véhicules en longueur de journée. Certains se montrent très arrogants. D’autres ne veulent rien entendre ». Et un autre Serge Amani d’ajouter : « lorsqu’ils te placent le sabot, tu es obligé de te rendre à la régie des taxes de la Mairie pour payer la somme de 10 mille Francs Cfa, avant de pouvoir récupérer ton véhicule. Cela ne peut plus continuer. Que la Mairie fasse quelque chose ». Voilà une problématique que l’on semble avoir oubliée, dans cette grande dynamique de modernisation et de facilitation tous azimuts, de la mobilité urbaine, que vit la Côte d’Ivoire et singulièrement la ville d’Abidjan, depuis ces dix dernières années.

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