Les femmes, en service au sein des établissements Henri Poincaré de Bouaké, ont été honorées mardi 08 mars 2022 par l’ONG Afrique-Espoir (AFES) à l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de la femmes édition 2022.
« La femme est le socle de la famille et de la société tout entière. C’est elle qui donne la vie, c’est elle qui éduque. Nous avons donc décidé, ce 08 mars, de faire honneur aux femmes des établissements Henri Poincaré de Bouaké en les célébrant. C’est une façon pour nous de leur dire merci pour l’équilibre de la société et pour leur contribution inestimable à l’évolution de nos établissements », a indiqué le DG des établissements Henri Poincaré de Bouaké et PCA de l’ONG AFES, Dr. Marcellin Kouakou.
Cette cérémonie d’hommage aux femmes des établissements Henri Poincaré, qui avaient à leurs côtés plusieurs autres femmes de la ville de Bouaké, a été marquée par un déjeuner-débat autour du thème de l’autonomisation de la femme.
Il s’agissait pour les organisateurs d’instruire leurs convives sur le concept de l’autonomisation de la femme qui s’entend comme le processus d’accession des femmes à une pleine participation à la vie civile, politique, sociale et économique et à l’exercice des droits correspondants.
Invitée spéciale de cette célébration, la députée et 3e adjointe au maire de la commune de Bouaké, Jacqueline N’guessan, a exhorté les femmes célébrées à revendiquer leurs droits, mais dans la discipline et la courtoisie. Elle les a, également, exhortées à faire preuve d’audace dans toutes leurs entreprises et de tuer en elles le complexe d’infériorité. « Soyez toujours à la tête et non à la queue », a-t-elle lancé.
De son côté, le représentant de la direction régionale de la femme, de la famille et de l’enfant, Lassina Fofana, a assuré les femmes de leur disponibilité à les accompagner dans leur volonté d’autonomisation, notamment, au plan économique. Il leur a conseillé de se mettre en association ou groupement pour se donner plus de chance de bénéficier des aides et appuis financiers du gouvernement ou des organismes internationaux.
La porte-parole de ces femmes, Coulibaly Yénin, a salué cette initiative de l’ONG AFES qui entend par des actions comme celles-là « aider les femmes à améliorer leur quotidien et à apporter leur contribution au développement de la Côte d’Ivoire ».
Créée en février 2021, l’ONG Afrique-Espoir a pour ambition d’œuvrer pour l’égalité des êtres humains, le respect de la dignité humaine, celle des femmes, en particulier, la démocratie et la cohésion sociale, en contribuant au bien-être social, économique et politique de tous. Elle revendique à ce jour une trentaine de membres.
(AIP)
rkk