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Sport Publié le 8 mars 2022 | Fraternité Matin

François Akondé (Pdt de la Fédération ivoirienne de pentathlon moderne, porte-parole du collectif Réinventer l’Olympisme ivoirien): "Le Cno va vers un vide juridique et institutionnel"

© Fraternité Matin
François Akondé (Pdt de la Fédération ivoirienne de pentathlon moderne, porte-parole du collectif Réinventer l’Olympisme ivoirien): "Le Cno va vers un vide juridique et institutionnel"

Le Comité national olympique de Côte d’Ivoire devrait tenir son assemblée générale élective le 17 mars 2022.

Que pensez-vous de la situation du Comité national olympique de Côte d’Ivoire qui va vers un vide institutionnel ?

Le mandat de l'actuel bureau exécutif prend fin le 17 mars 2022, car le président Lassana Palenfo avait été réélu le 17 mars 2018. Il n’a pas convoqué l’Ag électorale alors que comme le prescrit l’article XVIII, « l'assemblée générale doit être convoquée au moins un mois avant la date prévue ». Donc à partir du 17 mars 2022, un vide juridique et institutionnel s’installera et notre Cno entrera, comme ce fut le cas en 2018, dans une zone d’incertitude, voire de turbulences.


Est-ce pour cette raison que vous avez créé le mouvement« Réinventer l’Olympisme ivoirien » ?


Il est clair que nous avons l’ambition de briguer la présidence du Comité national olympique de notre pays. C’est une ambition légitime. Mais on ne se lève pas un petit matin pour annoncer sa candidature. C’est pourquoi nous avons réfléchi et mis en place « Réinventer l'olympisme ivoirien ». Certains ont pris ce beau slogan au premier degré. Mais pour nous, il s’agit d’une profession de foi comme peuvent être les slogans pour tracter des groupes humains vers le haut tels que " vivre ensemble," le bonheur pour tous....". Un simple credo, l’intitulé de notre programme. Il s'agit de bâtir sur les fondamentaux légués par les pères fondateurs pour les améliorer et leur ajouter une plus-value. Une vision qui va s’inspirer des projections audacieuses de grands dirigeants sportifs ivoiriens, qui ont gravé leurs noms dans le marbre de l’histoire sportive de notre pays par des idées novatrices, tels qu’Augustin Sidy Diallo, imités aujourd’hui par leurs cadets dont Bamba Cheick Daniel au taekwondo et Mahama Coulibaly au basket-ball. "Qui n'avance pas, n’innove pas, ne réinvente pas, recule".


Combien de membres revendique ce collectif de présidents ?


Le collectif « Réinventer l’olympisme ivoirien » est composé pour le moment de 19 fédérations. Des hommes indépendants qui veulent juste que le Cno soit géré autrement.


Certains y voient un combat contre le général Lassana Palenfo...


Ils se sont gravement trompés. Car le général Palenfo est un aîné que nous respectons tous. Nous ne laisserons personne attenter à sa personne ou dégrader son image. La seule chose que nous lui demandons respectueusement, c’est d’écouter la voix de la sagesse qui l’a amené à ne plus être candidat à sa succession en convoquant rapidement les 26 fédérations olympiques à une réunion pour définir un processus électoral inclusif et transparent et organiser dans un mois des élections inclusives et transparentes, dignes de l’Olympisme et de son charisme. Nous souhaitons également qu’une liste électorale fondée uniquement sur les 26 Fédérations de Sports Olympiques soit élaborée, comme le stipule le règlement intérieur de l’institution en son article XV : « Le collège électoral du Cno est défini par les articles 14 et 16 des statuts. Il est constitué par le président et les présidents des fédérations membres ». Il faut surtout laisser le soin au nouveau président et son Comité exécutif d’organiser le toilettage des textes actuels du Cno Côte d’Ivoire. C’est ce que, après avoir tout donné, le président Palenfo que nous vénérons tous peut offrir de beau, de grand à l’Olympisme ivoirien : son départ de la présidence sans tumulte, dans la grandeur et l’honneur.

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