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Sport Publié le 1 mars 2022 | Abidjan.net

Littérature : «Bob Guié…», ou le panier réussi de Prisca Marceleney

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Littérature : «Bob Guié…», ou le panier réussi de Prisca Marceleney

«Qui s’y frotte s’y pique», dit le dicton. On l’a cru vaincue par le virus des planches et de la caméra. Que non. Prisca Marceleney, cinéaste et artiste comédienne multi-talents et à la filmographie qui se laisse aisément parcourir, s’est frottée à l’écriture romanesque et s’y plait désormais. Transition réussie, panier à 3 points assuré, pour celle qui vient d’accoucher de son tout premier roman. Une œuvre au titre qui nous en apprend sur l’une des vérités infrangibles de l’existence humaine : passer au fer incandescent des affres de la vie avant de goûter au fruit sirupeux de la réussite. Vérité issue du domaine du réel que nous côtoyons chaque jour. Un réel assurément bien cosmétisé par le talent de cette transfuge de l’Actor’s Studio de Sidiki Bakaba qui ne cesse de monter et dont le ‘scénario’ stylistique allie allègrement rigueur des claps plus finesse et lucidité de la plume. 


«Bob Guié. Tome 1 : un homme bien», de Prisca Marceleney, parut depuis janvier 2022, aux éditions ‘Baudelaire’ est résumé comme, «un drame psychologique qui s’inscrit dans un univers familial et monoparental, au sein duquel Bob Guié tient non seulement son rôle de père mais aussi celui de la mère», lit-on. «Cet ouvrage est inspiré des méandres d’une enfance troublée, de témoignages et de fragments de souvenirs. Il relate la vie sentimentale tumultueuse de Bob, et toutes les péripéties qui la jalonnent. Conscient du handicap que représente sa condition sociale, Bob a compris très tôt qu’il lui fallait travailler deux fois plus que les autres pour se faire une place de choix dans le monde fermé du travail…. ». Pour la suite, prière de passer à la case rayons des libraires pour une consommation sans modération de l’histoire de Bob Guié, ‘un garçon plein, un homme bien’, car ne se prénomme pas ‘Bob’ qui veut.


Et c’est bien à ce stade que Prisca Marceleney nous révèle son caractère agréable de tri-pointeuse, et de touche-à-tout, à qui tout réussit si bien. «Même s’ils relèvent tous les deux du domaine de la création, le cinéma et le roman sont deux arts distincts. Il va sans dire que l’écriture scénaristique est différente de l’écriture romanesque. Et, j’ai voulu m’y essayer et voilà c’est fait», faisait-elle noter. Voilà donc Prisca Marceleney désormais aussi bien dans sa peau devant les caméras, sur les planches que dans le domaine de la production littéraire. Merci pour les 3 points, dirait-on au basketball !


Rk avec Sercom

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