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Sport Publié le 17 février 2022 | APA

Le cajou, 2e produit d'exportation de la Côte d'Ivoire après le cacao

© APA
Le cajou, 2e produit d'exportation de la Côte d'Ivoire après le cacao

APA - La noix de cajou brute représente le deuxième produit d'exportation de la Côte d'Ivoire, après le cacao, avec un chiffre d'Affaires de plus de 600 milliards de Fcfa, a indiqué mercredi le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi. 


"Avec un chiffre d'Affaires de plus de 600 milliards Fcfa, la filière génère un revenu annuel de plus de 300 milliards Fcfa pour plus de 400 000 producteurs", a dit M. Patrick Achi, à l'ouverture de la 7e édition de la convention mondiale du cajou, à Abidjan.


L'édition 2022 de la Convention mondiale du cajou, qui se tient du 16 au 18 février, sur les bords de la lagune Ebrié, est couplée avec la 4e édition des Journées nationales des exportateurs de cajou de Côte d'Ivoire (JNEC-CI). 


Le Premier ministre ivoirien s'est félicité de ce qu'en Côte d'Ivoire, l'anacarde s'affirme au fil des ans comme un socle stratégique majeur de l'agriculture. La noix de cajou est aujourd'hui le "deuxième produit d'exportation agricole en volume qu'en valeur, derrière le cacao". 


La Côte d'Ivoire a produit 968.676 tonnes en 2021 contre 848 700 tonnes en 2020 et vise 1,04 million de tonnes pour la campagne 2022. Le potentiel de cette filière a pris son essor avec la mise en oeuvre de la réforme du secteur en 2013. 


Le pays, avec une production de 400.000 tonnes en 2011, le secteur enregistre près de 1 million de tonnes en 2021. Une performance qui fait que "l'Afrique contrôle plus de la moitié de la production mondiale de cajou".  


Par ailleurs, la Côte d'Ivoire s'affiche comme le premier pays exportateur mondial de cajou avec 968 676 tonnes en 2021 contre 848 700 tonnes en 2020, soit plus de 40% de l'offre mondiale et désormais le troisième transformateur mondial d'amende de cajou. 


Il est également le premier pays transformateur de noix de cajou en Afrique et le troisième dans le monde en 2021 avec 136 854 tonnes transformées. Pour la campagne 2022, les projections sont de 1 040 000 tonnes de noix de cajou et 17% de ce volume, soit 180 000 tonnes devraient être transformés localement".


M. Aboubacar Diaby, commissaire général de la Convention mondiale du cajou et des JNEC-CI, a fait savoir que parmi les défis actuels, figurent les questions logistiques "avec des taux de fret qui explosent de façon exponentielle".


"M. le Premier ministre, nous sollicitons humblement votre implication afin de faciliter la symbiose entre la communauté portuaire, maritime et les autres acteurs", a-t-il lancé, évoquant en outre des "pratiques abusives" qui fragilisent les acteurs.


"Nous appelons de tous nos voeux à un partenariat international plus accru, mettant l'emphase sur les échanges d'expériences, les transferts de compétences et de technologies dans un contexte juste et équitable", a-t-il poursuivi. 


 Ce symposium international devrait permettre d'élaborer des normes de qualités standards du cajou. M. Diaby a appelé à la mise en place d'un centre d'arbitrage capable de résoudre rapidement les litiges.  



 AP/ls/APA

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