Dans une interview exclusive à RFI et France 24, le président ivoirien Alassane Ouattara ne cache pas son inquiétude devant le départ annoncé des forces militaires françaises et européennes du Mali.
« Le départ de Barkhane et Takuba crée un vide, affirme Alassane Ouattara. Nous serons obligés d'augmenter nos forces de défense et d'accroître la protection de nos frontières. »
Sur les lourdes sanctions décidées par la Cédéao contre le Mali, le 9 janvier, le chef de l'État ivoirien affirme : « Nous n'avons pas cherché à punir le peuple malien, mais la Cédéao a des règles. Nous attendons que le gouvernement et la junte nous préparent un calendrier raisonnable et qu'on puisse lever graduellement les sanctions ».