Abidjan, Les greffiers des différents barreaux ivoiriens ont effectivement levé le mot d’ordre de grève et repris le service depuis le mardi 8 février 2022, mais disent rester mobilisés pour la satisfaction de leurs revendications.
« La reprise est totale. Tous les agents sont à leurs postes, jusqu’au 31 mars, pour que notre tutelle réponde à nos revendications », a confié le secrétaire général de l’Union nationale des greffiers de Côte d’Ivoire (UNAGCI), Maître Flan Raymond, interrogé jeudi 10 février par l’AIP.
L’objectif de la grève des greffiers « n’est pas de bloquer le fonctionnement de la justice parce qu’il y a des justiciables qui ont besoin de la justice, mais de porter à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale les griefs que nous avons avec notre tutelle », a souligné Maître Flan.
« Pendant tout le temps qu’a duré la grève, nombreux sont les Ivoiriens qui sont intervenus pour demander aux greffiers de bien vouloir donner une autre chance à la discussion. Nous, greffiers, nous sommes certes membres de l’appareil judiciaire, mais avant tout des Ivoiriens. Pour la sauvegarde des intérêts des uns et des autres et surtout des justiciables pour lesquels nous travaillons, il était bon de donner une seconde chance. Et c’est cette chance que nous donnons au Garde des Sceaux et à nous-même aussi », a expliqué le président de l’UNAGCI.
La grève des greffiers a débuté le jeudi 27 janvier avant sa levée le mardi 8 février 2022. Ils réclament des avancements, l’élargissement de l’assiette des émoluments du fonds résultant des actes de greffe et la relecture des textes régissant leur activité.
Le greffier est un officier public préposé qui prend note et tient le registre pour l’application des décisions de justice.
(AIP)
aaa/cmas