De petit pays transformateur de noix de cajou, la Côte d’Ivoire a réussi à devenir en quelques années le troisième fournisseur du marché international en amandes de cajou (c’est-à-dire en noix décortiquées).
C’est l’aboutissement d’un combat qui a commencé il y a quelques années : celui du premier producteur mondial de noix de cajou, lassé de voir partir sa récolte en Asie pour être transformée et réexportée. Lassé surtout de perdre 20 à 25 % de valeur ajoutée sur son produit.
Car vendre des noix décortiquées rapporte entre 1 000 et 1 500 dollars de plus par tonne, explique Pierre Ricau, analyste en chef du service d’informations sur les marchés agricoles N’Kalo. Et surtout l’industrie est créatrice d’emplois.