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Sport Publié le 9 février 2022 | AIP

La FIDHOP sollicite un financement de l’Etat pour les Organisations de la société civile

© AIP
La FIDHOP sollicite un financement de l’Etat pour les Organisations de la société civile

Abidjan- La Fondation pour les Droits de l'Homme et la vie politique (FIDHOP) a souhaité, mercredi 9 février 2022 à Abidjan, un financement de l’Etat pour les Organisations de la Société civile (OSC), à l’image de partis politique en Côte d’Ivoire.


Lors d’une audience au Cabinet du ministre Kouadio Konan Bertin, pour la présentation de vœux, le président de la FIDHOP, Dr Gervais Boga Sako, a déclaré que même si « les avis sont partagés, de même que les partis politiques sont financés par l’Etat de Côte d’Ivoire, il n’y a pas de raisons que les structures de la Société civile qui œuvrent aussi pour l’avancement de la société ivoirienne ne puissent pas recevoir un financement de l’Etat.


Ce financement, a-t-il soutenu, n’entachera en rien leur dignité et leur autonomie.


Une trentaine de membres de la Société civile ont pris part à cette cérémonie de présentation de vœux, qui a vu les prémices d’un cadre de concertation et de collaboration entre l’Etat et la Société civile, pour la réconciliation et la cohésion sociale dans le pays.


Outre la FIDHOP, des Organisations ont saisi l’occasion pour émettre des doléances en vue d’une meilleure organisation de la collaboration pour la paix sociale et le bien-être des populations.


Le Mouvement ivoirien des Droits Humains (MIDH) conduit par Drissa Bamba a exprimé son désir de voir le Gouvernement œuvrer davantage au retour « des acteurs politiques importants à la réconciliation nationale », citant Soro Guillaume et Blé Goudé.


Face à cette préoccupation, le ministre s’est étendu sur ses relations avec ces leaders politiques et partis politiques, tout en précisant que Soro Guillaume gagnerait à saisir l’opportunité de la réconciliation que présente le Gouvernement à travers son ministère.


La présidente d'Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), Pulchérie Gbalet, a souhaité que le cadre de concertation et de collaboration entre la Société civile et l’Etat qui naîtra dans les jours à venir soit « un modèle pour emmener les autres Gouvernements à être plus attentifs aux doléances et actions de la société civile ».


Le président de la Mission des consciences citoyennes, Dah Dihignité Sansan, a souhaité que les jeunes qui sont la proie des hommes politiques pour les élections, des terroristes, de l’immigration clandestine, du manque d’emploi, soient associés au processus de réconciliation national.


Les OSC et le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale ont pour finir exprimé leur engagement à oeuvrer de concert pour la paix véritable et le bien-être de toute la population ivoirienne.


eaa/cmas

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