En prélude à la Journée mondiale de lutte contre le cancer dont le thème est "Juste pour des soins justes", le Centre national d’Oncologie médicale et de radiothérapie, Alassane Ouattara (CNRAO), a organisé, hier, une conférence de presse. L’objectif est de présenter les efforts du gouvernement pour donner des soins justes à la population. Le professeur Didi-Kouko Coulibaly, directeur du CNRAO (conférencière) a, dès l’entame de son intervention, expliqué le thème. « Demain (Ndlr aujourd’hui) le monde entier va se réveiller et parler de ce qui est fait et de ce qui doit être fait pour que les personnes touchées par le cancer aient des soins plus justes. Qui dit soins justes, dit soins disponibles mais également financièrement accessibles pour que la personne qui en a besoin puisse en recevoir », a-t-elle souligné.
Par la suite, elle a présenté ce qui est fait au CNRAO à travers le thème : " Les actions du gouvernement ivoirien visant à faciliter l’accès pour tous aux traitements anti cancéreux en Côte d’Ivoire : Le cas du CNRAO ". « En Côte d’Ivoire pendant plusieurs années, le gouvernement a mis en place une politique visant à lutter efficacement contre le cancer depuis la sensibilisation jusqu’au traitement en passant par la formation et la présence des acteurs de lutte contre le cancer… Le CNRAO hôpital public héberge le premier service de radiothérapie de Côte d’Ivoire avec un plateau technique avancé. Le CNRAO a deux (02) appareils de radiothérapie. Depuis le mois de juin 2021 ; l’hôpital a fait une nouvelle acquisition.
C’est celle d’un plateau technique de radiothérapie à deux (02) niveaux au-dessus de celui qui était là à l’ouverture. Le challenge, c’est de toujours être à l’évolution au niveau de la technologie. Il est autonome dans sa gestion. C’est un hôpital public avec des salles d’attente confortables, des salles de consultations bien équipées », s’est réjouie prof. Didi-Kouko Coulibaly. En ce qui concerne les activités innovantes dans le centre, elle s’est aussi félicitée du bon accueil en vue de baisser l’angoisse des malades et de les humaniser. Sans compter les consultations surplace, à distance et en surveillance. Mais aussi l’accompagnement des malades à savoir : la prise en psychologique, l’esthétique, les groupes de paroles etc. Parlant des soins, le conférencier a également salué les efforts consentis par le gouvernement pour aider les malades. « Depuis l’ouverture du CNRAO, on peut se traiter même quand on n’a pas d’argent et payer secondairement. Et même quand on paye secondairement, on a la possibilité de payer par fractionnement. On ne va pas retarder un traitement parce que quelqu’un est dans l’attente d’un quelconque payement (…) au 31 décembre 2021, sur les 6359 personnes reçues, 2200 ont pu se traiter malgré leurs difficultés financières. Des personnes dont le coût total de traitement s’élevait à 2 600 000 ont pu se traiter d’abord et payer secondairement mais également progressivement », a-t-elle fait savoir. Puis, elle a remercié encore le gouvernement pour sa politique sociale qui sauve des vies.
En ce qui concerne les médicaments, prof. Didi-Kouko Coulibaly n’a pas trouvé de mot pour qualifier les efforts du gouvernement. A l’encore, des médicaments extrêmement chers ont été mis à disposition des malades grâce à un partenariat signé avec le laboratoire Roche. « Dans la période 2017-2019, 755 personnes ont été prises en charge pour un montant de 2 milliards 500 mille francs Cfa (…) », a-t-elle indiqué.
DJE KM