Houon Edouard déplore la platitude du contenu des journaux. Un fait qu’il explique par des investigations menées à la sauvette. Tandis que, Camara Souaté trouve que le contenu des journaux n’est pas riche, parce que les journalistes ne vont pas à la source pour bien informer les lecteurs. Ils se contentent du peu. Ce qui du reste, donne un sentiment d’inachevé et laisse une saveur insipide de l’article.
Il n’y a pas que le contenu qui impacte négativement la vente des journaux ivoiriens. Il y a bien d’autres facteurs, dont la cherté de la vie.
Pour Denis Achi alias Denixxon, vendeur de journaux, la cherté de la vie est l’une des raisons de la mévente des journaux. Pour lui, un homme qui n’a que de quoi acheter à manger pour sa famille et lui, ne peut pas s’offrir le luxe de s’acheter un journal. « Les gens éprouvent des difficultés pour manger. Il va de soi qu’il leur sera difficile d’acheter des journaux pour s’informer », soutient le vendeur de journaux. Sur ce même aspect du sujet, Houon Edouard trouve que l’augmentation du prix des journaux de 200 FCFA à 300 FCFA a aussi pesé dans la balance. « Avant, un journal coûtait 200 FCFA, maintenant il est à 300 FCFA. Les gens préfèrent acheter à manger pour leurs familles plutôt que d’acheter un journal pour s’informer », affirme-t-il.