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Sport Publié le 1 février 2022 | AIP

Une semaine d’activisme pour la lutte contre les mutilations génitales féminines

© AIP
Une semaine d’activisme pour la lutte contre les mutilations génitales féminines

L’Organisation non gouvernementale (ONG) « Les Orchidées rouges » en collaboration avec un collectif d’associations citoyennes, et l’UNFPA organise une « semaine d’activisme » pour la sensibilisation des populations sur le phénomène des mutilations génitales féminines (MGF), a indiqué, mardi 1er fév 2022, la coordinatrice de l’organisation, Jesse Llewellyn lors d’une conférence de presse.


Cette semaine débutée, lundi 31 janvier 2022, par une séance de sensibilisation des leaders d’associations communautaires à Yopougon, s’étend jusqu’au dimanche 6 février, jour de la célébration de la journée internationale contre les MGF, avec pour leitmotiv, « tolérance zéro à l'égard des MGF ».


Cet événement qui a bénéficié du soutien financier des ONG EngerderHealth et Africa Forward sera aussi marqué par des conférences, des ateliers de sensibilisation, des ateliers d’art-thérapie.


Pour la coordonnatrice de l’ONG « Orchidées rouges », il s’agira de sensibiliser les jeunes, les communautés, les leaders d’opinions et religieux sur les conséquences du phénomène. Ensuite l’organisation entend œuvrer pour la prévention avec la formation du personnel de santé, et enfin l’accompagnement tant psychologiques et physiques des survivantes.


Selon l’UNICEF, 200 millions de femmes sont concernées par ce phénomènes, chaque minute six petites filles sont excisées. Selon les estimations de l'OMS, entre 130 et 140 millions de femmes ont subi une forme quelconque de mutilation génitale.


La Côte d'Ivoire est un des pays d'Afrique les plus touchés par la pratique de l'excision et on estime à 36% le nombre de femmes excisées dans le pays.


Le Nord-Ouest du pays est plus touché avec un taux élevé de 79,5% de filles et/ou de femmes de 15 à 49 ans excisées. Le taux le plus faible est dans la région du Centre où on parle de 12,2% de filles et/ou de femmes. Dans la ville d’Abidjan, la prévalence est de 36%.


La loi n° 98-757 du 23 décembre 1998 définit les MGF, les interdit, et prévoit des peines en cas de violation. Cette loi est incorporée dans le code pénal ivoirien.


(AIP)


tad/ask

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